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Abstract

Dans le numro de septembre-octobre 2015, nous annoncions notre intrt accru pour ce qui est important dans lexercice de la pharmacie: mettre en avant les donnes sur les soins dispenss par les pharmaciens, fournir des outils et des lignes directrices concernant la mise en uvre et approfondir nos connaissances sur lvolution des pratiques1.

En mai 2015, le nouveau conseil dadministration de lAssociation des pharmaciens du Canada (APhC) a dni un certain nombre de priorits stratgiques, dont plusieurs sont directement traites dans la RPC. Il sagit notamment daider les pharmaciens sy retrouver dans la transformation vers un exercice davantage ax sur les services (soins axs sur le patient) en fournissant des modles phares en matire de processus et de service, des ressources pdagogiques, des outils pour la pratique et des donnes, en orant des occasions dchange de connaissances et de leadership intellectuel avec nos organisations membres, les pharmaciens et les intervenants cls, et en partageant nos russites avec les membres et les associs par la collaboration et la mise prot de nos points forts et de nos ressources.

Pour ceux qui pensaient que les pharmaciens nobtiendraient jamais le privilge de demander des analyses de laboratoire, nous apportons la preuve du contraire dans ce numro de la revue. Dans cette tude (voir aux pages13-17)2, des pharmaciens ont appliqu les lignes directrices sur le dpistage cibl recommandes dans le CKD Clinical Pathway (chemin clinique pour la nphropathie chronique) (directives publies dans le numro de septembre-octobre de la RPC3) auprs de 720 patients prsentant des risques levs dvnement cardiovasculaire, dans le cadre de lessai RxEACH4. Ce faisant, les pharmaciens ont valu la fonction rnale des patients et les ont envoys faire des analyses de sang. Leur intervention a permis de dtecter une nphropathie chronique chez 283patients, et dans 40 % des cas, ce trouble navait jamais t dtect auparavant. Cela correspond 113 patients qui ne savaient pas que leur fonction rnale se dtriorait, dont la posologie ntait pas ajuste pour les mdicaments quils prenaient, et qui ne savaient peut-tre pas quils prsentaient des risques levs de mort dorigine cardiovasculaire. Ils ont dcouvert tout cela grce aux analyses de sang demandes par leur pharmacien. Eh oui, a change tout.

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