Résumé
Dans l'article nous présentons un nombre d'aspects socioculturels abordés profondément par E.T. Hall et G. Hofstede. Ces aspects influencent la communication et la prise de contact ainsi que les bonnes relations entre les interlocuteurs mais aussi entre les peuples de plusieurs pays. Les aspects comme les cultures a haut et bas contexte, tolérance de l'incertitude, les dimensions de la masculinité et féminité ainsi que certains aspects sociolinguistiques font l'objet de cette étude théorique.
Mots-clés : E.T. Hall, G. Hofstede, aspects socioculturels, relations humaines
Abstract
In the article we present a number of socio-cultural aspects tackled deeply by E.T. Hall and G. Hofstede. These aspects influence communiation and contact as well as the good relations between the interlocutors but also between the peoples of several countries. Aspects such as high and low context cultures, tolerance of uncertainty, the dimensions of masculinity and femininity as well as certain sociolinguistic aspects are the subject of this theoretical study.
Keywords: E.T. Hall, G. Hofstede, sociocultural aspects, human relations
Introduction
L'approche interculturelle dans l'enseignement de la langue française exige une caractérisation plus précise des aspects de la communication interculturelle qui sont pertinentes pour la création d'une approche intégrée de l'enseignement de la langue et de la culture. La communication interculturelle peut etre simplement décrite en tant que communication entre les membres des différentes cultures (Porter, Samovar, 1988). Le plus souvent, la culture est définie en termes nationaux, c'est pourquoi nous parlons de communications internationales, par exemple, entre les Slovaques et les Francais, les Japonais et les Américains.
Au sein de toute culture sont présents de nombreux modes de vie associés a la vie dans la ville, a la campagne, avec les groupes minoritaires, entreliés avec l'orientation professionnelle dont les communautés individuelles different. L'utilisation du mot interculturel seulement en termes de culture nationale implique alors une nature trop monolithique et reflete un manque de diversité culturelle et de différenciation des différentes sous-cultures. En outre, dans cette ere de mondialisation, les cultures se chevauchent et interagissent beaucoup plus que dans le passé. La transculturalité signifie qu'aucune culture n'est homogene et strictement limitée. Tout individu est non seulement un support de caracteres typiques et caractéristiques de la communauté ou il a tenu une socialisation primaire mais il est aussi une personnalité ayant une identité unique. Dans aucun niveau du cercle de la famille on ne trouve des membres avec une vue identique du monde. Dans le cas ou les différences culturelles ne sont pas définies strictement par une base nationale, chaque communication interpersonnelle peut etre considérée comme interculturelle parce qu'au cours de sa vie, la personne devient membre de plusieurs cultures paralleles qui façonnent son identité (Gudykunst, Kim, 1997).
Le processus de la communication interculturelle est donc d'abord entendu comme l'interaction des individus ayant différents degrés d'identification a la culture majoritaire dites dominante (et ses sous-cultures) dans laquelle ils vivent. Tout comme il existe des variations dans le langage, selon laquelle les communautés vivent dans un pays différent, nous détectons aussi des variations intra-culturelles dans la mentalité, le comportement et les habitudes (par exemple, en France, les différences entre le Nord et le Sud, en Slovaquie les différences entre la partie occidentale du pays et des régions de l'ouest du pays).
Quand on parle de la culture et de la communication, on n'arrive pas a s'abstenir d'un certain degré de généralisation. Toutefois, nous ne tentons pas d'évaluer ou de définir des regles normatives pour la communication dans une culture, nous mettons plutôt en évidence les domaines de contacts interpersonnels qui perturbent le déroulement de la communication interculturelle et qui sont en question pour les enseignants de français.
Le systéme de valeurs intériorisées
Parmi les facteurs socioculturels de la communication les plus importants se trouvent le systéme de valeurs intériorisées, la perception de la réalité, l'apprentissage des modes de pensée et de comportement. Beaucoup de malentendus dans la communication s'expliquent par des différences culturelles dans l'interprétation des comportements en situations de communication. Par exemple, la méme réponse a un compliment peut étre souhaitable dans une culture mais dans une autre culture tout a fait inappropriée. L'interprétation des significations et l'évaluation du comportement sont affectées par le systéme de valeurs adopté et par la vision du monde. Ceux-ci sont du point de vue des membres de la communauté considérés comme évidents et indiscutables. Donner des attitudes ethnocentriques ne peut conduire qu'a une interpretation inexacte du contenu des communications en contact avec des représentants de différentes cultures et a des conflits. L'effet de divers facteurs socioculturels sur le processus de la communication interculturelle peut étre expliquée par les modéles d'application générale de la variabilité culturelle. La théorie du contexte et de la communication de E.T. Hall (Hall, 1976) et la classification des cultures de G. Hofstede (Hofstede, 1991) sont souvent citées parmi les modeles.
J. Birova (Birova, 2016) propose une échelle auto-évaluative par laquelle il est possible d'identifier le niveau de la comprehension de la diversité culturelle et le niveau de la compétence interculturelle qui peut varier.
La gamme des contextes
Selon E.T. Hall (1976), la langue, le contexte et la signification sont des éléments interdépendants et créent la partie éminente de la communication. Le rôle du contexte est essentiel pour l'efficacité de la communication interculturelle. Et c'est le contexte interne, composé de la personnalité de locuteur et de l'interlocuteur et également du contexte externe : la situation dans laquelle la communication a lieu. Selon le niveau de l'application du contexte, E.T. Hall a divisé les cultures en faibles (zones ou pays a bas contexte) et fortes (haut contexte). Dans la communication á haut contexte, le contenu des informations est principalement transmis par le contexte culturel et situationnel. Il est attendu que l'interlocuteur détecte le plan de la communication a base des signaux implicites. En d'autres termes, le locuteur attend a ce que l'interlocuteur lise « entre les lignes » et aussi comprenne ce qui reste non dit. Le langage allusif et le discours appuyé sur un arriere-plan sont pratiqués. Une communication a haut contexte exige un degré considérable d'identification avec les valeurs sociales, les attitudes, les normes de conduite et une vue d'ensemble du monde. La Chine, le Japon et les pays arabes sont des cultures a haut contexte. En revanche, pour la forme de la communication á bas contexte, il est a noter que moins les participants d'une communication partagent la réalité non-linguistique, plus ils expriment explicitement les informations dans le texte. Ce type de communication est caractérisé par la clarté, la précision, la rectitude et l'ouverture. La maniere de communication a bas contexte est plus caractéristique des cultures individualistes, par exemple celles des USA, de l'Australie, du Canada ou en Europe, celles de la Grande-Bretagne, de la Scandinavie, de l'Allemagne et de la Suisse.
E.T. Hall souligne qu'aucune culture ne se situe uniquement a une extrémité de la gamme des contextes. L'orientation contextuelle varie en fonction de la situation, mais toute culture a tendance a favoriser la communication plus ou moins par texte ou contexte. La France est placée autour du milieu de gamme (ni haut ni bas contexte). E.T. Hall dit a propos des Francais : « Les Gaulois n'ont jamais été faciles a comprendre pour les Européens du Nord, les Américains ou les Anglais. La réponse est peut-etre que la culture française est un mélange, un mélange de sociétés, d'institutions et de situations a haut ou bas contexte. Il n'est pas toujours possible pour l'étranger de prédire dans quelles proportions ou dans quel ordre on les trouvera » (1976 : 109)1.
La préférence des Français pour exprimer les idées de maniere implicite dans l'expression écrite démontre l'inclinaison vers le haut contexte. Les études scientifiques et intellectuelles sont conçues en français de sorte qu'elles ne découvrent pas toutes les pensées de l'auteur. Ce style de communication est nettement différent de l'approche pragmatique, des textes dévoilant un nombre de points, des réponses concretes, significatifs pour les auteurs britanniques et américains. En revanche, les Français, a travers l'écriture de these et de dissertation, prouvent que ce sont des maitres dans la structure d'une argumentation. Une autre manifestation de l'orientation vers le haut contexte de la culture française est l'importance qu'ils attachent a la construction progressive et a long terme, aux relations amicales et commerciales. L'importance accordée a la loyauté et a l'harmonie dans les relations interpersonnelles, le statut social, la courtoisie de la convention et de toute formalité vont de soi. La communication a haut contexte est typique dans les cultures asiatiques, latino-américaines ainsi que pour les cultures arabes qui allient le respect de la tradition avec les forts sentiments d'identité collective. Cependant, la France fait partie des pays tres individualistes (Hofstede, 1991). Cela explique en partie le paradoxe de « l'imprévisibilité » de la culture française du point de vue des étrangers. Les cultures individualistes se caractérisent par l'accent sur l'autonomie, l'épanouissement, l'indépendance personnelle de l'individu ainsi que par l'ouverture plus rapide et la formation de nouveaux contacts. Dans les cultures collectivistes, les intérets d'un groupe sont au-dessus des intérets d'un individu et l'identité des personnes est fondée sur l'appartenance a un groupe défini linéaire ou collatéral. L'individualisme se reflete au sein de la culture française notamment dans les activités de loisirs qui sont de plus en plus isolément pratiquées. « Les valeurs collectives ont reculé au profit du « chacun pour soi ». On dit souvent qu'il y a eu, durant les dernieres décennies, une baisse des engagements collectifs, un recul des idéologies, allant de pair avec une montée de l'individualisme.
La distance au pouvoir
Une autre dimension essentielle des cultures nationales qui crée l'un des centres de recherche de G. Hofstede est la distance au pouvoir. Elle reflete le degré d'inégalité et la mesure dans lesquels les membres moins puissants de la société acceptent la répartition inégale du pouvoir et du prestige. Dans les cultures avec une petite distance au pouvoir, les relations entre les employés et leurs supérieurs hiérarchiques sont fondées sur l'interdépendance et le partenariat. Les employés expriment leurs désaccords plus volontiers que dans les cultures avec une grande distance au pouvoir. La France est rangée en tant que culture avec la grande distance au pouvoir. Dans un environnement de grande distance au pouvoir, il y a une hiérarchie dans les relations du travail. La puissance est largement centralisée, le supérieur garde une position privilégiee. Il représente l'autorité dont les employés attendent la responsabilicé et la capacité a prendre des décisions. L'existence de la grande distance au pouvoir au niveau professionnel se manifeste par le fait que meme si les employés sont en relation amicale avec le supérieur, ils le vouvoient. Dans les entreprises, l'idéologie de l'engagement et du tempérament reflete la position et le salaire. Pendant les entretiens d'embauche pour les cadres, plusieurs stages (stage de survie ou stages-risques) sont organisés. Le but est de prouver les capabilités de survivre lors des situations difficiles. « Un bon cadre doit avoir l'esprit de concurrence et de compétition, il doit se défoncer pour etre le meilleur » (ibid. : 69).
Å l'école, l'éleve respecte l'enseignant en tant qu'autorité et celui qui garde et dispose du savoir, mais en équipe, il n'hésite pas a se mettre en greve contre l'injustice. « Quand le professeur a du style, les enfants et lui sont soudés dans le consensus de la communauté culturelle, l'infériorité des éleves perdant son caractere humiliant dans la reconnaissance de la légitimité du pouvoir professoral. S'il ne sait pas dominer sa classe, par le ton, par les mots, il sera chahuté sans merci [ ... ]. Le groupe des éleves se soude contre l'autorité défaillante de certains professeurs, s'empare de la direction de la classe et crée une sorte de happening ou enfin l'éleve est libre d'exprimer sa volonté, son désir de parler, et ceci dans la miraculeuse unanimité avec tous ces camarades » (ibid. : 18).
La dimension de la masculinité et la féminité
La dimension de la masculinité et la féminité se réfere a un degré variable de différenciation des rôles entre les hommes et les femmes dans la société. Les différences de comportement entre les hommes et les femmes en raison de conditions biologiques et de la socialisation existent dans toutes les cultures. La frontiere marquée entre les rôles masculins et féminins existe dans des cultures tres masculines, par exemple au Japon, en Autriche, en Italie, en Suisse. Chez les hommes, les savoir-faire suivants sont recherchés : l'ambition, savoir se décider, l'intransigeance, la compétitivité et l'affirmation de soi afin d'obtenir des avantages matériels et la reconnaissance sociale. Les femmes sont censées etre tournées vers la modestie, la sensibilité et la souplesse. Dans les cultures féminines, les rôles des hommes et des femmes ne sont pas strictement divisés. Pour les deux sexes, on s'aperçoit qu'il existe des comportements similaires : la convivialité, la serviabilité, la volonté de compromis, l'intéret a poursuivre les aspects qualitatifs de la vie et le renforcement des relations interpersonnelles fondées sur l'égalité et la solidarité. Selon G. Hofstede (1991), la France a tendance a l'orientation un peu féminine. Dans le passé, l'homme était considéré en France comme chef de famille. Il prenait soin de nourrir sa famille, il prenait des décisions sur des questions importantes. Il représentait une autorité incontestée pour sa femme et ses enfants. Le rôle social des femmes se limitait a la garde d'enfants et au ménage. Avec l'avenement du féminisme dans les années 70 du dernier siecle est venue une autre division des rôles pour une coexistence des hommes et des femmes en France. Le premier signe de l'égalité des hommes et des femmes a été la répartition des tâches domestiques (Mauchamp, 1996 : 115).
La suppression de l'incertitude
La derniere dimension du modele de G. Hofstede (1991) est la suppression de l'incertitude. La dimension représente une échelle de tolérance des situations inconnues et imprévues. Les cultures avec un score élevé d'évitement de l'incertitude, comme la Belgique, le Japon, la France, préferent structurer, utiliser un systeme organisé au sein des institutions et des regles formelles, qui contribuent a un sentiment de certitude. Ces cultures sont plus anxieuses. Elles ont tendance a colier des categories fixes a la connaissance ; elles ont une attitude negative envers les differences. Les Francais ont toutes les regles, la bureaucratie est enorme, et la peur de l'incertitude se manifeste par leur désir d'assurer a l'avance. Au sein du theme de l'amour, les deux jeunes ne croient pas tomber en amour a premiere vue, les Francais gerent une maniere rationnelle a partir de laquelle pourra peut-etre naître une bonne relation. Ce trait ne s'applique pas seulement aux jeunes et célibataires, mais aussi aux personnes mariées. Les Francais ont, en general, tendance a divorcer si la femme est la mere d'un enfant. Dans les autres cas, il n'y a pas de tendance a changer un partenaire permanent. Selon les statistiques, les Francais ont peur : « du chômage (79%), des problemes de la jeunesse (76%), des catastrophes ecologiques (75%), d'une diminution du montant des retraites (73%), du cancer (70%), d'une recession economique (70%) » (Mauchamp, 1996 : 25).
Dans certaines cultures, avec une faible suppression de l'incertitude, il est acceptable d'exprimer ses emotions. Toutefois, il est a dire que le degre d'ouverture emotionnelle est relatif. On peut dire que les Francais acceptent d'exprimer des emotions plus ouvertement que les Japonais ou les habitants de la Grande-Bretagne, mais par rapport aux peuples slaves, ils sont plus eloignes. Les pays a plus grande tolérance de l'incertitude sont plus ouverts au changement et au pluralisme des opinions : ce qui est different est percu plutôt comme interessant que menacant.
Une recherche systematique et globale effectuee sur ce point sur la Slovaquie n'est malheureusement pas disponible. Il existe cependant des ouvrages partiels (par exemple Richmond, 1995) bases sur les experiences et les impressions des etrangers de l'Europe de l'Est, qui, de « l'exterieur », proposent quelques caracteristiques de la culture slovaque.
Comparaison des cultures française et slovaque
Lorsqu'on compare la culture francaise et la culture slovaque, on trouve de nombreuses similitudes et differences.
1.Utilisation des pronoms personnels
Dans les deux cultures, il est important, par exemple, de manifester le respect par l'utilisation des pronoms personnels : ty - tu, vy - vous. Ceci bien sûr en fonction de la situation et de la relation entre les participants de la communication. Dans l'anglais moderne, le concept de tutoiement et vouvoiement est absent, mais plusieurs langues europeennes ont deux formes pour exprimer le niveau approprie de formalite et d'informalite comme c'est aussi dans le cas du slovaque et du français (par exemple, du/Sie en allemand, tu/Lei en Italien, tu/Usted/Ustedes en espagnol). L'utilisation de ty - tu, vy - vous est similaire en français et en slovaque. Le pronom au pluriel témoigne du respect et de l'estime : par exemple dans la communication entre les proches éloignés qui sont ágés différemment. En France, dans certaines familles nobles persiste encore le vouvoiement aux parents. Les différences ty - tu et vy - vous indiquent la distance au pouvoir par rapport au supérieur du travail, a l'enseignant et l'éleve. Le rapport enseignant-éleve se révele différent. Å l'école primaire française, l'enseignant tutoie les enfants-éleves ; les éleves vouvoient. Au college, certains professeurs tutoient les éleves, les autres vouvoient et dans les universités les étudiants et les enseignants se vouvoient réciproquement. Le tu informel qui est normalement utilise pour parler aux amis et aux membres de la famille proche mais aussi aux personnes qui sont dans le meme groupe d'âge, est un signe de solidarité et d'égalité du statut. Avant de commencer a se mettre au tutoiement, il est nécessaire de demander l'interlocuteur francophone d'etre d'accord. S'il refuse, cela ne signifie pas qu'il veut tenir le locuteur a l'écart du corps mais plutôt qu'il lui faut plus de temps pour pouvoir passer du vous au tu. (Grand-Clément, Nováková, 2000 : 10).
2.Formules de salutation
Une autre des expressions culturellement spécifiques de politesse sont les formules de salutation. Les formules d'appel, telles que Madame, Monsieur, indiquant les personnes au masculin et féminin sont les memes dans les deux langues. Leur distribution dépend des situations de communication concretes. En français, les formules d'appel sont accompagnées de Bonjour - Bonjour madame ou Bonjour monsieur. On salue Bonjour docteur, le docteur que nous connaissons. Dans les magasins français villageois, nous pouvons entendre la salutation Bonjour messieurs dames. (GrandClément, Nováková, 2000 : 5). Les salutations slovaques sont considérées comme polies sans devant etre accompagnées de nom ou de profession. Les Slovaques n'ont pas d'habitude de dire : Bonjour Pierre ; Bonjour Madame Nováková; Bonjour docteur. Les formules d'appel en français et en slovaque se distinguent également par la fréquence des diminutifs. En slovaque, les diminutifs sont plus fréquents dans les formules d'appels de membres de la famille et des amis (par exemple : Peťko - Pierrot; Jasmínka - Yasminette ; Martinko -; Alžbetka - n'ont pas d'équivalents, les pseudos tels que srdce moje - mon coeur, miláčik - chérie). Contrairement au français, en slovaque, il est possible de combiner naturellement les diminutifs avec les salutations formelles madame - pani et vous - vy en tant que : Pani Evička, prosím... Cette salutation exprime a la fois le respect et la chaleur. Les diminutifs expriment l'affection et la proximité, contrairement aux autres cultures, leur usage et popularite en slovaque correspond a la tendance des peuples slaves d'exprimer ouvertement et spontanément des émotions vers l'extérieur (Wierzbicka, 2003).
Les formules d'appel comprennent également l'utilisation de titres. Dans la culture slovaque, plus qu'en France, les diplomes universitaires marquent le statut social et leur utilisation appropriée fait partie des conventions de la politesse. Les titres tels que maître, docteur, maître de conferences sont également utilises en dehors du milieu de travail et meme dans une communication informelle. En Slovaquie, le titre professeur a un double usage : il indique la qualification d'un professeur d'université (profesor) mais également, il designe la profession de l'enseignant au lycée ou aux écoles professionnelles (profesor). En France, on distingue également les professeurs des universités (professeur des universités) et les professeurs des lycées (professeur). En Slovaquie, les titres acquis sont a remplir dans divers formulaires. Parfois, les médecins demandent aussi aux patients de mettre les titres exacts dans leur dossier de santé afin de bien formuler les appels. Les titres sont toujours associés aux appellations : Monsieur - Pán / Madame - Pani + titre (par exemple Monsieur docteur· - Pán doktor ; Madame ingénieur· - Pani inžinierka). Il est socialement inacceptable d'utiliser seul le titre dans l'appellation : Professeur - Profesor ; Docteur - Doktor. Il n'est non plus convenable d'utiliser un titre de valeur moins élevée. En d'autres termes, si un docteur est par exemple en meme temps un professeur et on ne l'appelle pas docteur. Ceci est considéré impoli. L'utilisation du titre pour saluer l'épouse par exemple Madame la Maréchale est possible mais se considere en Slovaquie archa'i'que.
3.Stratégie de communication indirectes
L'utilisation des stratégies de communication indirectes est également a noter dans les cultures française et slovaque. Les Slovaques, pendant les négociations formelles, inclinent a utiliser l'expression Nous verrons - Uvidíme pour éviter la réponse directe non. Similairement, les Français préferent dire On va voir ou Je prends mon temps ou simplement ils ne s'expriment pas par rapport au sujet. Les actes indirects ne se manifestent pas pareillement dans toutes les situations. Par exemple, en offrant a manger, les Français n'offrent la nourriture qu'une seule fois. Forcer a manger est considéré comme étant impoli. En revanche, les Slovaques aiment et attendent qu'on leur offre plusieurs fois car ils considerent malpoli de dire tout de suite oui. La réponse négative en slovaque ne signifie donc pas toujours le refus direct.
Dans les deux cultures, pour établir une relation plus étroite, par exemple pour inviter un étranger dans la maison, il est nécessaire de se connaître un certain temps. Les Slovaques n'aiment pas la conversation facile, mais ils préferent un débat profond, vif et fougueux, ou ils n'évitent pas des conflits d'opinions ou des sujets de confrontation, surtout concernant les situations informelles ; tout comme les Francais. Les themes les plus populaires sont le sport, la politique (surtout les hommes), la musique, le voyage. Les questions relatives a la propriété et au revenu appartiennent au tabou dans les deux cultures. Cependant, les Slovaques ont parfois tendance a comparer les prix et les revenus entre les deux pays. Les Francais évitent les themes religieux ou les débats sur les personnes en leur absence.
Conclusion
Pour contribuer au perfectionnement de l'enseignement du français langue étrangere et a la compréhension mutuelle entre les représentants des cultures différentes, nous devons connaître les facteurs socioculturels qui affectent le processus de la communication interculturelle. Ces modeles qui servent de variabilité culturelle sont utilises comme un cadre de base pour comparer les similitudes et les différences entre les cultures. Toutefois, toute dimension culturelle n'expose que la préférence ou le modele pour un style de communication, pour des valeurs sociales et des normes de comportement. Il n'est done pas possible de lier les caractéristiques de la culture française et slovaques illustrées plus haut automatiquement a tout membre de la communauté. De la vue de l'enseignement de la langue étrangere, les études anthropologiques sont une source importante de connaissance sur les autres cultures. Elles jouent le rôle d'indicateur des aspects socioculturels de la communication auxquels l'enseignant devrait accorder une importance particuliere.
Le présent article se voulait de présenter un nombre d'aspects socioculturels abordés profondément par E.T. Hall et G. Hofstede. Ils influencent la communication et la prise de contact ainsi que les bonnes relations entre les interlocuteurs mais aussi entre les peuples de plusieurs pays. Les aspects comme les cultures a haut et bas contextes, la tolérance de l'incertitude, les dimensions de la masculinité et féminité ainsi que certains aspects sociolinguistiques ont été abordés. La prise en compte de ces facteurs, l'étude de leur évolution restent essentielles pour l'enseignement-apprentissage de la langue-culture française aujourd'hui.
Reçu le 29-09-2019 / Évalué le 15-10-2019 / Accepté le 30-10-2019
Elena Ciprianová est Professeur agrégé au département des études anglaises et américaines, a l'Université Constantin le Philosophe Nitra, Slovaquie. Elle a été impliquée dans la formation des enseignants et traducteurs. Elle enseigne la morphologique, la sociolinguistique, l'analyse de textes linguistiques et l'écriture académique. Ses principaux domaines de recherche comprennent la langue en variation, l'analyse du discours, la communication interculturelle, l'intégration du contenu socio-culturel dans l'enseignement des langues et le développement de compétence communicative interculturelle des élěves. Elle est l'auteur de deux monographies : Culture et enseignement des langues étrangeres (2008) et Métaphore : phénomene cognitif, linguistique et culturelle en anglais (2013) et co-auteur de plusieurs matériels didactiques pour les étudiants en langues.
Jana Bíróvá est maître de conférences habilité a diriger des recherches (Université Ss. Cyril et Méthode a Trnava), ancienne directrice de l'école doctorale Langues et cultures romanes, Présidente des enseignants slovaques de français. Elle consacre sa vie professionnelle a la didactique des langues, a la didactique du plurilinguisme en accentuant le français langue étrangěre. Ses axes professionnels témoignent de l'intéret porté aux pratiques, démarches et méthodologies particuliěres utilisées dans l'enseignement des compétences, aptitudes et a leur efficacité dans le cours. Elle est l'auteur de plusieurs manuels de FLE et de 4 monographies dont une est éditée en France (2011) ; une autre en Allemagne (2018).
Note
1. The Gauls have never been easy for northern Europeans, the Americans, or the English to understand. The answer may be that French culture is a mixture, a mélange, of high and low context institutions and situations. It is not always possible for the foreigner to predict in what proportions they will be found or in what order they occur" (1976: 109).
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Abstract
Dans l'article nous présentons un nombre d'aspects socioculturels abordés profondément par E.T. Hall et G. Hofstede. Ces aspects influencent la communication et la prise de contact ainsi que les bonnes relations entre les interlocuteurs mais aussi entre les peuples de plusieurs pays. Les aspects comme les cultures a haut et bas contexte, tolérance de l'incertitude, les dimensions de la masculinité et féminité ainsi que certains aspects sociolinguistiques font l'objet de cette étude théorique.