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There is "strangely little law" on the personal relationship between joint authors. This article argues that joint authors can be fiduciaries of each other in cases of close collaboration. Who is a joint author and what their rights are raise difficult issues. The courts have dealt with these issues unevenly. Sometimes junior authors have been unfairly derecognized. The U.K./Canada and U.S./Australia have reached opposing positions when it comes to a co-owner of copyright requiring consent from the other co-owner to use the work. In the U.K./Canada, consent is required. In Australia and the U.S. it is not. Both positions are sound in their own way. This article takes a new tack. It argues it is a mistake to reduce consent to one rule. Fiduciary obligations, including consent, should be a flexible means by which to regulate the joint author relationship in cases of close collaboration. Flexibility is important in the digital era where collaborative authorship is common. Fiduciary obligations would run parallel to copyright law.
Curieusement, le droit ne traite que très peu » [traduction] de la relation personnelle entre auteurs conjoints. Dans cet article, l'auteur fait valoir que les auteurs conjoints peuvent être considérés comme des fiduciaires réciproques dans les cas de collaborations étroites. Il est difficile de savoir qui peut être considérécomme étant un auteur conjoint et de déterminer ses droits. Les tribunaux ont traitéces questions de manière inégale. Parfois, les auteurs moins expérimentés ont étéinjustement exclus. Le Royaume-Uni et le Canada, d'un côté, et les États-Unis et l'Australie, de l'autre, en sont arrivés à des approches opposées lorsque le copropriétaire d'un droit d'auteur demande le consentement de l'autre copropriétaire en vue de l'utilisation d'une oeuvre. Au Royaume-Uni et le Canada, le consentement est exigé, ce qui n'est pas le cas en Australie ou aux États-Unis. Chacune de ces approches peut être considérée comme étant raisonnable. Dans cet article, l'auteur exprime un point de vue différent. Selon lui, il est erronéde limiter la notion de consentement àune seule règle. Les obligations fiduciaires, y compris la demande de consentement, devraient être un moyen flexible de réglementer la relation entre auteurs conjoints dans le cas de collaborations étroites. La flexibilitéest une notion importante à l'ère du numérique, une époque où il n'est pas rare...