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Děs Tinstant oů j'ai eu envíe d'écrire ce compte rendu, en voyant l'exposition d'un seul soujfle de Sophie Jodoin, a Artexte, une simple idee s'est installée qui ne m'a pas quitté.
C'est peut-étre vrai pour toute proposition artistique, mais celle de Jodoin m'est apparue plus que jamais comme une affaire de rendez-vous. Cette impression remonte au moment oů je contribuais au petit livre Sophie Jodoin. Drawing Shadows: Portraits cf my Mother, série sur le vieillissement de la mere de Partiste, par un court essai composé å ľheure oů mon propre pėrė s'éteignait, en 2004. Depuis, j'ai suivi Partiste, la transformation tranquille de sa pratique au gré d'une sensibilité inouie pour le texte et Parchive, mais souvent, pour toutes sortes de raisons, â distance. Ces rendez-vous manques n'ont toutefois jamais émoussé Pintérét que suscite chez moi son travail récent.
J'ai peut-étre accroché â d'un seul souffle parce que la figure materneile fait un retour, parce que s'y dessine «le portrait d'une mere composé par sa fille â travers les voix multiples qu'elle rassemble », comme le dit Jodoin dans Popuscule accompagnateur. Mon attention a immédiatement été captée par la vue du petit livre produit il y a presque 20 ans â Pentree de l'exposition, ouvert précisément â la page oů Partiste dédiait le livre asa mere:« pour ma mere / for my mother.» La dédicace toute simple d'alors embrasse aujourd'hui Pinstallation video qui se déroule dans la salle adjacente, telle une invocation â travers le temps.
Invitee â une residence de creation par Artexte,...