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Abstract
Cette these tente dans un premier temps de mieux definir la diversite du potentiel oxydatif du muscle squelettique humain et dans un deuxieme temps d'etablir si cette diversite contribue a expliquer la presence d'un excedant de graisse chez des individus obeses. Premierement, la capacite oxydative des fibres musculaires varie substantiellement entre les fibres de type I, IIA et IIB. Malgre une plus grande capacite oxydative des fibres de type I, en general, la proportion relative des fibres musculaires du muscle squelettique ne semble pas etre un bon indicateur de la capacite metabolique du muscle chez l'humain. Deuxiemement, la capacite d'adaptation des fibres musculaires n'est pas la meme pour les fibres de type I, IIA ou IIB en reponse a un protocole de stimulation electrique. Les fibres de type II deviennent aussi oxydatives que certaines fibres de type I alors que le profil oxydatif des fibres de type I ne s'altere pas suite a l'augmentation de l'activite contractile. Troisiemement, la diversite metabolique du muscle squelettique semble etre tributaire de la composition corporelle des individus de maniere plus importante que la proportion des types de fibres musculaires. Finalement, une perte de masse corporelle d'environ 8 kg est suffisante pour modifier certaines caracteristiques de la composition du muscle squelettique. Ces modifications musculaires ne semblent toutefois pas etre avantageuses pour les individus obeses puisque l'etat metabolique est tel qu'il pourrait favoriser le regain de poids corporel.