Épidémiologie du champignon Chondrostereum purpureum agent de maîtrise biologique de la reproduction végétative des feuillus de lumière en milieu forestier

The objective of this study is to assess parts of the epidemiology of the pathogenic fungus Chondrostereum purpureum used as a biocontrol agent to control vegetative reproduction of deciduous tree species. The study is composed of three parts, namely (1) the evaluation of the sporulation of the silverleaf fungus in an indoor experiment; (2) the assessment of spore dispersal of the pathogen using simulation; and (3) the evaluation of the interaction host-pathogen using selected Canadian isolates as well as selected tree species. Results indicate that sporulation reaches a maximum value when air temperature is close to 20°C and when relative humidity is 100%. The simulation model predicts that 99% of the time, there should be a maximal spore concentration in the air of one spore per cubic metre at 2.5 km downwind from a biocontrol site. Isolates tested are significantly different regarding their virulence whereas tree susceptibility varies greatly from one species to the other.

Alternate abstract:

L’objectif de cette étude est d’étudier quelques aspects de Pépidémiologie du champignon pathogène Chondrosterenm purpiirexan utilisé comme agent de maîtrise biologique de la reproduction végétative de quelques feuillus de lumière. L’étude comporte trois parties, soient 1) l’évaluation de la sporulation du champignon en laboratoire; 2) l’évaluation de la dispersion des spores de l’agent pathogène par la conception d’un logiciel de simulation; et 3) l’évaluation de la virulence de plusieurs isolats indigènes au Canada du champignon ainsi que de la susceptibilité de plusieurs espèces ligneuses. Les résultats démontrent que l’isolat de C. purpureum atteint un maximum de sporulation lorsque la température de l’air est de 20°C et lorsque l’humidité relative est de 100%. Les résultats de dispersion prédisent que 99% du temps, on devrait observer une concentration maximale d’une spore par mètre cube d’air à 2,5 km d’une aire traitée. Les isolats testés démontrent une variation significative de leur virulence alors que la susceptibilité des espèces ligneuses varie grandement d’une essence à l’autre.