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Abstract
Nous avons génétiquement transformé des protoplastes du champignon pathogène Nectria galligena à l'aide de quatre vecteurs contenant le gène de résistance à l'hygromycine B. Pour produire les protoplastes, nous avons fait digéré la paroi cellulaire de conidies germées avec le cocktail d'enzymes lytiques Novozyme 234. Nos résultats indiquent que le sucrose est préférable aux autres stabilisants osmotiques testés pour régénérer la paroi cellulaire des protoplastes. Des fréquences de transformation allant jusqu'à 115 transformants/μg d'ADN/108 protoplastes ont été obtenues avec le plasmide pAN7-1. Des hybrydations de type Southern ont confirmé l'insertion d'ADN étranger et nous ont permis de caractériser les événements de transformation. L'insertion du plasmide est aléatoire. Dans tous les transformants analysés, plusieurs copies du plasmide ont été insérées au génôme du N. galligena. Le système de transformation développé nous a permis d'exprimer le gène de la green fluorescent protein (GFP) chez une souche du N. galligena. Nous avons pu séparer jusqu'à neuf bandes d'ADN chromosomique chez la souche POF 940019-1 de N. galligena. Ces bandes ont des tailles variant de 1 à plus de 10 Mb. Chez cette souche, nous estimons que la taille du génôme de N. galligena gena est de 30–40 Mb.