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Abstract
La modernité perturbe les repères culturels identitaires structurant communautés et individus. Les pédagogues doivent alors repenser l'éducation à la citoyenneté devant aujourd'hui mêler transdisciplinairement l'acquisition de valeurs, de compétences et de savoirs démocratiques. Les discours du savoir historique enseigne les leçons du passé et distille les éléments culturels des communautés, variant avec le temps et avec le lieu, dépendamment de statuts communautaires: majoritaires/minoritaires, dominants/dominés, allochtones/autochtones.
L'observation de ces phénomènes, au travers des manuels d'histoire d'école secondaire, chez les Atikamekw, nation amérindienne dans un Québec multiculturel, démontre que l'image des Amérindiens peut encore être améliorée, notamment par une adaptation pédagogique des traditions orales selon des techniques ethnohistoriques. L'histoire des nations d'un même État doit a lors être repensée pour combler le fossé intercommunautaire par le partage des responsabilités historiques et la reconnaissance des groupes. Il faut réécrire l'histoire ensemble de sorte que chacun puisse exprimer sa vision historique et mieux accepter le récit commun.