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Abstract
Le traitement de l'adénocarcinome prostatique par implant permanent de sources radioactives, par voie transpérinéale, connaît une popularité grandissante en Amérique du Nord. Plusieurs modalités d'implantation sont disponibles. Au CHUQ (L'Hôtel-Dieu de Québec), nous utilisons un logiciel d'optimisation dosimétrique pour planifier l'implant sur les données tridimensionnelles recueillies avec l'imagerie échographique («invers planning»).
La corrélation des données d'imagerie, de mesures volumétriques et dosimétriques avec les résultats cliniques reste à clarifier dans la littérature scientifique. Notre approche s'avère originale sur plusieurs aspects (dosimétrie, activité des sources, cytoréduction). Elle requiert aussi cette définition de la relation entre les effets cliniques et les éléments précités.
Dans ce travail, nous nous attarderons à établir la relation entre les données volumétriques obtenues (pré et post-implant) et les données cliniques recueillies chez nos patients. Le lien entre les valeurs dosimétriques et physiques de l'implant sera établi et corrélé avec la survenue d'effets secondaires.
Nous serons donc en mesure de prédire et éventuellement de réduire la venue d'effets secondaires aigus dans une population similaire aux patients traités dans notre cohorte. L'usage d'hormonothérapie, pré-implant sera discuté. Le contrôle de la maladie sera aussi rapporté à 5 ans.