Abstract
Cet article analyse les processus décisionnels, les actions des groupes de pression et leur influence qui ont mené à une série de dispositifs législatifs quant à l'aide financière aux étudiants introduits par legouvernement libéral de Jean Chrétien à la fin des années 1990. Cet ensemble d'initiatives appelé « la stratégie canadienne pour l'égalité des chances » a non seulement mis fin (partiellement) à une période de restriction fiscale, mais a également conduit à une aide directe aux étudiants sous forme de subventions, de bourses et de crédits d'impôt. Malgré leurs approches ciblées et leurs structures innovatrices, des programmes tels que les Bourses canadiennes du millénaire et la Subvention canadienne pour l'épargne-études furent considérées comme des moyens peu efficaces face aux objectifs ambitieux d'élargir l'accès à l'éducation postsecondaire et à fournir une aide adéquate basée sur les besoins financiers des étudiants. De plus, ce nouveau régime a été incapable de mener à terme d'anciennes politiques entreprises près de vingt ans plus tôt visant à transformer le programme canadien de dette étudiante en programme de prêts conditionnels aux revenus.Nous expliquons l'inconsistance et la contradiction de cette politique par l'analyse de l'effroyable défi que présentent les relations intergouvernementales dans le système fédéral canadien ainsi que la diversité et la compétitivité des objectifs dans les réseaux d'assistance aux étudiants. Nous mettons en opposition le système d'aide financière aux étudiants avec une autre politique plus cohérente portant celle-ci sur la recherche et l'innovation établie par le gouvernement fédéral durant la même période. Notre cadre théorique s'appuie sur les outils d'analyse des politiques publiques, ainsi que les données provenant d'une longue série d'entretiens avec les parties concernées par l'éducation postsecondaire et des personnes responsables de politiques publiques afin de profiter de leur perspective empirique.
You have requested "on-the-fly" machine translation of selected content from our databases. This functionality is provided solely for your convenience and is in no way intended to replace human translation. Show full disclaimer
Neither ProQuest nor its licensors make any representations or warranties with respect to the translations. The translations are automatically generated "AS IS" and "AS AVAILABLE" and are not retained in our systems. PROQUEST AND ITS LICENSORS SPECIFICALLY DISCLAIM ANY AND ALL EXPRESS OR IMPLIED WARRANTIES, INCLUDING WITHOUT LIMITATION, ANY WARRANTIES FOR AVAILABILITY, ACCURACY, TIMELINESS, COMPLETENESS, NON-INFRINGMENT, MERCHANTABILITY OR FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. Your use of the translations is subject to all use restrictions contained in your Electronic Products License Agreement and by using the translation functionality you agree to forgo any and all claims against ProQuest or its licensors for your use of the translation functionality and any output derived there from. Hide full disclaimer