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Résumé
La présente contribution s'intéresse a l'étude de la construction de la coherence de textes narratifs et explicatifs dans une écriture collaborative. Les resultats de cette recherche empirique montrent que le mode et le contexte de l'écriture sont des éléments déterminants dans l'activité rédactionnelle. Dans cette optique, la pratique scripturale peut etre perçue comme le point d'articulation de ce qui releve du social, du culturel et du cognitif.
Mots-clés : écriture collaborative, co-écriture, type de texte, cohérence, inférences
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Abstract
This paper examines the construction of coherence in narrative and explanatory texts in a collaborative writing. The results of this empirical research show that the method and context of writing are key elements in the editorial activity. With this in mind, scriptural practice can be seen as the point of articulation of what concerns the social, cultural and cognitive.
Keywords: collaborative writing, co-writing, type of text, coherence, interferences
(ProQuest: ... denotes non-US-ASCII text omitted.)
1.Introduction
En Algérie, le français est enseigné a partir de la troisieme année primaire comme premiere langue étrangere. Å l'université, les études en sciences et techniques, sciences de l'ingénieur, sciences médicales et sciences de gestion et de commerce se font en français a l'instar de toutes les écoles préparatoires et de toutes les écoles nationales. Å présent, a l'université, l'arabisation n'a touché que quelques filieres en sciences humaines et sociales. Bref, le français est considéré comme un outil scientifique et technique, c'est ce qui explique que l'élite parle français.
Malgré ces données, beaucoup de recherches nous montrent que la qualité du français est en baisse et qu'a l'université, les apprenants sont confrontés a un ensemble d'obstacles variés qui les empechent de développer des compétences suffisantes en littératie (Boudechiche, 2008, 2009 ; Kadi, 2004, 2009). D'autres recherches (Sebane, 2011 ; Kherra, 2011 ; Ammouden & Ammouden, 2010) montrent que plus de 90% des étudiants algériens en premiere année d'étude a l'université ont un niveau élémentaire en français (A1) conformément aux niveaux décrits par le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL).
Cela est d'autant plus alarmant qu'arrivant a l'université, le bachelier algérien a dû cumuler un ensemble de 1496 heures d'étude de français pour la filiere lettres et langue au lycée ; 1469 heures pour la filiere lettres et...