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Abstract

Ce numéro spécial sur les problèmes de consommation de substances paraît dans une période cruciale pour les responsables des politiques et pour les chercheurs canadiens en matière de santé. À l’heure actuelle, ce sont la crise des opioïdes et les répercussions possibles de la légalisation du cannabis qui retiennent le plus l’attention. Cependant, les substances les plus consommées et les plus nocives demeurent l’alcool et la nicotine. Les politiques visant à réduire les méfaits de ces substances ne suffisent pas : les politiques sur le contrôle de l’alcool sont progressivement abandonnées et on ne saisit pas les occasions de maximiser le potentiel de réduction des méfaits associé aux nouveaux dispositifs d’administration de nicotine plus sécuritaires. Plus généralement, il faut davantage cibler les stratégies de réduction des méfaits fondées sur l’expérience des personnes marginalisées ayant de graves problèmes de consommation de substances, de manière à ne pas aggraver les inégalités en matière de santé.

Afin de mieux éclairer les interventions stratégiques, nous recommandons des approches novatrices de contrôle et de surveillance qui maximisent le recours à de multiples sources de données, comme celles utilisées dans le cadre du projet Coûts et méfaits de l’usage de substances au Canada (CEMUSC). Il faut également accorder une plus grande attention à la précision des définitions de ce qu’est une habitude de consommation à risque et un méfait, afin de favoriser l’adoption de politiques qui tiennent mieux compte des taux réels de méfaits liés à la consommation de substances dans la société canadienne et qui sont davantage capables de les contrer.

Alternate abstract:

This special issue on substance use issues comes at a critical time for Canadian health policy makers and researchers. Most attention is currently focussed on the opioid crisis and the potential impacts of cannabis legalization. However, our most widely used and harmful substances continue to be alcohol and nicotine. Our policies to reduce harms from these substances are failing. While alcohol control policies are being gradually abandoned, opportunities to maximize the harm reduction potential of new, alternative and safer nicotine delivery devices are not being grasped. More generally, a greater focus is needed on harm reduction strategies that are informed by the experience of marginalized people with severe substance use–related problems so as to not exacerbate health inequities.

In order to better inform policy responses, we recommend innovative approaches to monitoring and surveillance that maximize the use of multiple data sources, such as those used in the Canadian Substance Use Costs and Harms (CSUCH) project. Greater attention to precision in defining patterns of risky use and harms is also needed to support policies that more accurately reflect and respond to actual levels of substance use–related harm in Canadian society.

Details

Title
Consommation problématique de substances ou politiques problématiques en la matière?
Author
Stockwell, Tim; Benoit, Cecilia; Card, Kiffer; Sherk, Adam
Section
Commentaire
Publication year
2020
Publication date
May/Jun 2020
Publisher
Public Health Agency of Canada
e-ISSN
2368738X
Source type
Scholarly Journal
Language of publication
French
ProQuest document ID
2563806020