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There has been much legal uncertainty in Canada regarding the best method for distributing commingled trust funds to beneficiaries where a shortfall occurred due to fraudulent misappropriation committed by the trustee or as a result of other operational risks. The case law in this area has been riddled with legal uncertainty. This article analyzes a series of dicta from the Ontario courts that have considered the relevant rules for the distribution of the remaining trust funds in these situations, with a focus on the Ontario Superior Court decision in Boughner et al. v. Greyhawk Equity Partners Limited Partnership (Millenium) et al. (2012). It observes that the judges have continuously muddled up the "Basic Pro Rata Approach" and the "Lowest Intermediate Balance Rule" because there has been a misunderstanding of how these rules operate in practice. Furthermore, it presents a logical method for insolvency administrators and the courts to determine which rule to apply in these situations. It argues that the intention of the beneficiaries should be the main factor determining the method of distribution to be applied.
Au Canada, il existe une grande incertitude juridique relativement à la meilleure méthode pour distribuer des fonds en fiducie aux bénéficiaires en cas d'absence de ségrégation des fonds détenus et de déficit découlant d'un détournement frauduleux par le fiduciaire ou d'autres risques opérationnels. La jurisprudence dans ce domaine est imprécise. L'auteur analyse une série d'obiter dicta de tribunaux ontariens qui ont examiné les règles applicables à la distribution des fonds en fiducie restants dans de telles situations. Il porte une attention particulière à la décision de la Cour supérieure de l'Ontario dans Boughner et al v. Greyhawk Equity Partners Limited Partnership (Millenium) et al. (2012). Il constate que les juges confondent sans cesse l'« approche fondamentale axée sur un calcul au prorata » et la « règle du solde intermédiaire le plus bas » parce qu'il y a méprise quant au fonctionnement de ces règles dans la pratique. De plus, il présente une méthode logique que les administrateurs d'insolvabilité et les tribunaux pourraient utiliser pour savoir quelle règle appliquer dans chaque situation. Il fait valoir que l'intention des bénéficiaires devrait être le principal facteur à prendre en compte au moment de déterminer la méthode de distribution.
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