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Abstract
Learning a foreign language often goes through plurilinguistic situations. The mechanisms such as the linguistic transfer, loan and alternating codes are often in the L3 acquire center; therefore linguistic proximity is not always a factor to facilitate this process. Despite the undeniable effectiveness of communicative methods, careful observation of the learning process of L3 shows the importance of properly structuring metalinguistic reflection and decontextualized knowl edge. Therefore, a contrastive approach to language is needed, together with creating links between skills, resulting in the formation of effective plurilinguistic skill.
Keywords: plurilingualism, learning process of L3, linguistic transfer, linguistic proximity, plurilinguistic skill
L'apprentissage des langues étrangères passe souvent par des problèmes dérivés des situation d'un monde plurilingue, où les langues, comme l'observe aussi Louis -Jean Calvet (2013), sont constamment en contact. En prenant comme repère la définition du Cadre européen commun de référence, qui établit une distinction nette entre le multilinguisme (une superposition des langues connues et des compétences communicatives individuelles) et le plurilinguisme, nous considérons le plurilinguisme comme une compétence communicative qui valorise la complémentarité des différentes langues connues, considérées non dans des compartiments séparés, mais en corrélation et en interaction ; ainsi, une approche plurilingue des langues suppose que les participants au processus de communication soient capables de passer d'une langue à une autre pour faciliter leur capacité de compréhension ou d'expression dans une langue.
À partir de l'interférence des langues, définie par Hamers & Blanc comme le transfert « le plus souvent inconsciemment et de façon inappropriée des éléments et des traits d'une langue connue dans la langue cible » (Hamers & Blanc, 1983), nous nous proposons de présenter quelques situations d'influence translinguistique repérées dans l'apprentissage du français comme L3. À cet égard , nous adopterons la numérotation L1, L2 , L3 proposée par Williams et Hammarberg (1998), numérotation qui désigne l'ordre chronologique de l'acquisition de cette langage, et non pas le niveau de maîtrise d e cette langue par le locuteur. Il convient de mentionner que notre observation a été menée à tous les niveaux de production linguistique, phonétique (accentuation et intonation), lexical (vocabulaire des mots), morphologique, (genre et forme des mots) et syntaxique (structure et organisation des phrases).
Les interférences que nous allons présenter ont été repérées chez des apprenants...