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RÉSUMÉ
La musique instrumentale, plus précisément celle destinée a l'enregistrement et secondée par un travail de composition, est au cœur de la présente étude en regard de l'importance qu'elle a acquise dans l'industrie de la musique québécoise depuis la décennie 2010. Des noms comme ceux de Jean-Michel Blais, Martin Lizotte, Marc-André Pépin et Alexandra Stréliski sont au cœur de la popularité qu'a connue le phénomene, bien qu'il suscite autant des réactions positives que négatives eu égard å son appellation et des croisements entre univers classique et populaire. En ce sens, la présente étude délimite un corpus et en propose une analyse tout en faisant ressortir les tendances majeures de cette musique et les défis que sa circulation a rencontrés au sein de l'espace médiatique du Québec.
Mots clés : Musique instrumentale; Québec; néo-classique; piano; réception médiatique
ABSTRACT
Instrumental music, specifically recorded music based on a compositional process, is at the core of the current study in tandem with the importance it has taken in Quebec's music industry since 2010. Names like Jean-Michel Blais, Martin Lizotte, Marc-André Pépin and Alexandra Stréliski have boosted the phenomena through popularity. However, positive reactions as well as negative ones are also taken into account regarding the problematic naming of that music and the crossover between classical and popular. Thus, the current study establishes a corpus and analyzes it, then focuses on the major tendencies of that music and the challenges that its circulation has encountered within Quebec media.
Keywords: Instrumental music, Quebec, modern classical, piano, media reception
La présente étude se penche sur la musique instrumentale et son ascension depuis les années 2010, plus précisément celle enregistrée et découlant d'un travail original de composition. Pour mieux circonscrire le phénomene, notre analyse se penche sur la situation québécoise et son industrie de la musique. Des noms s'imposent d'entrée de jeu, comme ceux d'Alexandra Stréliski et Jean-Michel Blais, auxquels on peut en ajouter d'autres comme ceux de Martin Lizotte et Marc-André Pépin, puis d'autres encore comme Tambour et Flore Laurentienne. Si cette musique instrumentale que l'on nomme néoclassique dans les médias québécois - appellation qui ne va pas sans probleme et nous y reviendrons plus loin - n'est pas nouvelle et que des musiciens occidentaux de réputation internationale peuvent y étre...