Plan de l'article:
1. La critique de la recherche du Bonheur dans la société occidentale
2 La tyrannie du bonheur obligatoire
3 Le bonheur ne peut être dissocié du malheur
4 Le paradis terrestre est là où je suis.
5 L'expression de la béatitude
6 La banalité de la vie quotidienne
7 Le malheur hors la loi et le crime de souffrir
Abstract: Philosophical theme as well as poetic, sociological and psychological happiness has become synonymous with the search for the absolute, eternal obsession of humanity. As already thought Plato the universal aspiration of the people is to seek happiness. Pascal Bruckner in his philosophical essay "Perpetual Euphoria" performs a critique of this exacerbated research of happiness in the contemporary western society. We try to show in this communication the indirect criticism of the author of this morality dominated by the obsession of happiness as a duty.
Keywords: happiness, euphoria, duty, modern, western society, philosophy, society, world, communication.
1. La critique de la recherche du Bonheur dans la société occidentale
Nous vivons dans une époque dominée par un individualisme accentué. Christian Vicki dans l'article «L'individualisme contemporain ou l'exaltation du plaisir à tout prix définit la pensée individualiste qui caractérise notre monde d'aujourd'hui1:
La pensée individualiste se refuse alors à envisager les problèmes humains de façon collective, et ne reconnaÎt pas comme des entités véritables et autonomes les grands ensembles qui sont la société, les peuples, les nations ou l'humanité. Elle n'accepte de voir en eux que des sommes d'individus et n'accorde de valeur qu'à ces derniers. L'individu autonome est donc la seule réalité, il est également source de valeur et but de toute pensée politique et philosophique qui revendique ce qualificatif d'individualiste.2
Cette pensée qui n'accepte de voir que des groupes d'individus et n'accorde de valeur qu'à ces derniers est devenue assez fréquente au XXI et unième siècle. L'individu autonome est donc la seule réalité, il est également source de valeur et but de toute pensée politique et philosophique qui revendique ce qualificatif d'individualiste. Il faut souligner que la plupart des chercheurs trouvent que notre individualisme n'est pas seulement une conséquence de la quête épicurienne du plaisir illimitée, sensuelle et égoïste qu'une certaine critique intellectuelle de nos jours se plaÎt à remettre en question. En effet, qu'est-ce qui caractérise l'individu contemporain? L'argent, la rentabilité, la réussite matérielle, les honneurs, la beauté physique, le plaisir de la consommation dans les supermarchés? Difficile à dire. En somme, tout ce que la philosophie épicurienne qualifiait de désirs «non naturels et non nécessaires», plaisirs toujours changeants, c'est-à-dire en mouvement, condamnent l'homme à une frustration quotidienne.
2. La tyrannie du bonheur obligatoire
L'idée soutenue par l'essayiste français Pascal Bruckner dans L'Éuphorie perpétuelle, c'est qu'à force d'avoir fait du bonheur un idéal absolu, nous nous condamnons à être malheureux. Être heureux est devenue une obligation, qui, d'une manière paradoxale, au lieu de nous apporter le bonheur se transforme en source d'angoisse et de misère morale. Nous vivons en effet depuis le XVIIIe siècle dans le culte du bonheur à tout prix. Comme nous ne croyons plus à la vie après la mort, nous exigeons le paradis sur terre. Les utopies de gauche et l'utilitarisme bourgeois se rejoignent sur ce point.33 «Tout de suite» et «jouir sans entraves», disaient les slogans en Mai 68. «Concilier réussite professionnelle, amoureuse, familiale, sociale, santé, beauté, etc.», demande-t-on plus prosaïquement aujourd'hui. Or, poursuit Bruckner, obsédés par cet idéal de perfection, nous méprisons tout ce qui n'est pas à sa hauteur44. Selon Pascal Bruckner, l'idée de ne pas vivre dans une euphorie perpétuelle nous effraie et nous rend malheureux. Et comme le philosophe constate, «les plus importants moments de notre vie sont en général neutres, ni heureux ni malheureux», alors nous sommes contraints de reconnaitre la triste vérité: notre vie quotidienne est triste et ennuyeuse. La crainte que les autres soient plus heureux est ainsi à la base des deux grandes passions qui nous hantent depuis longtemps: l'envie et la jalousie. L'obsession du bonheur nous empêche donc de jouir vraiment et d'être heureux. Cela nous place comme dans un miroir devant l'autre facette, celle du malheur et de la souffrance.
On pourrait alors dire que faute de bonheur tous les hommes sont «en quête» de ces valeurs matérielles, dans le double sens de l'expression, à la fois en attente et en manque douloureux. Cela voudrait dire que l'homme moderne n'aurait d'autres besoins que matérialistes, ce qui nous semble une exagération. En effet, il est singulièrement superficiel de dire que tout individualisme est nécessairement matérialiste, que tout homme vise le bonheur et recherche son plaisir à n'importe quel prix, fût-il à n'importe quel sacrifice. Si le besoin reconnu universellement depuis l'Antiquité est le bonheur, les moyens que l'homme cherche pour réaliser ce but tendent à dépasser l'opposition superficielle entre individualisme et altruisme, spiritualisme et matérialisme. Nous vivons à une époque où l'ambiguïté et la confusion sont devenues des normes auxquelles on essaie de se soustraire. Le bonheur, oui, c'est une aspiration universelle, affirme l'auteur de l'Euphorie perpétuelle, mais pas à n'importe quel prix. Le plaisir oui, mais à condition de l'intégrer dans une vision globale de la personne humaine. Et Pascal Bruckner souligne aussi ««Que les hommes étaient heureux lorsqu'ils inventaient le bonheur... que les hommes sont malheureux quand ils subissent la tyrannie du bonheur à tout prix. Cette dérive est stigmatisée par le philosophe Pascal Bruckner, dans son dernier essai L'euphorie perpétuelle, Grasset, 2000:
Un nouveau stupéfiant collectif envahit les sociétés occidentales: le culte du bonheur. Soyez heureux! Terrible commandement auquel il est d'autant plus difficile de se soustraire qu'il prétend faire notre bien. Comment savoir si l'on est heureux? Et que répondre à ceux qui avouent piteusement: je n'y arrive pas? Faut-il les renvoyer à ces thérapies du bien-être, tels le bouddhisme, le consumérisme et autres techniques de la félicité? Qu'en est-il de notre rapport à la douleur dans un monde où le sexe et la santé sont devenus nos despotes? J'appelle devoir de bonheur cette idéologie qui pousse à tout évaluer sous l'angle du plaisir et du désagrément, cette assignation à l'euphorie qui rejette dans l'opprobre ou le malaise ceux qui n'y souscrivent pas. Perversion de la plus belle idée qui soit: la possibilité accordée à chacun de maÎtriser son destin et d'améliorer son existence. C'est alors le malheur et la souffrance qui sont mis hors la loi, au risque, à force d'être passés sous silence, de resurgir où on ne les attendait pas. Notre époque raconte une étrange fable: celle d'une société vouée à l'hédonisme, à laquelle tout devient irritation et supplice. Comment la croyance subversive des Lumières, qui offrent aux hommes ce droit au bonheur jusqu'alors réservé au paradis des chrétiens, a-t-elle pu se transformer en dogme?
3. Le bonheur ne peut être dissocié du malheur
Afin de mieux appréhender le devoir du bonheur, l'analyse de Pascal Bruckner s'appuie sur l'origine du droit au bonheur et sur la reconnaissance de la souffrance dans la religion chrétienne. L'auteur cherche à démontrer que de droit le bonheur est passé à l'état de norme, imposé par la société. Cependant, pour Pascal Bruckner, le bonheur ne peut être dissocié du malheur.
L'ensemble de cette démonstration se découpe chez Pascal Bruckner en plusieurs phases:
* Première partie: du christianisme à nos jours et l'évolution de la conception du bonheur
* Deuxième partie: le bonheur dans l'espace-temps et les ressentis qu'il déclenche
* Troisième partie: les ingrédients du bonheur et la définition de ces gens heureux
* Quatrième partie: la place pour la souffrance et le malheur dans ce schéma
4. Le paradis terrestre est là où je suis
Le bonheur moderne peut se résumer à partir d'une citation de Voltaire selon laquelle: «le paradis terrestre est là où je suis». En effet, les conséquences de la révolution française impliquent deux préceptes: le bonheur est ici et maintenant, mais aussi le fait que l'homme ne doit plus subir le fardeau du péché originel comme dans la religion chrétienne. Et c'est toujours Pascal Bruckner qui affirme que: «cette époque montre la volonté d'instaurer le bien-être sur la terre et exprime la confiance de l'homme dans les pouvoirs croissants de la science, du commerce et de l'éducation. L'humanité est jugée seule responsable de ses maux, et l'on recherche dorénavant à être heureux plutôt qu'être pécheur ou sauvé. Le progrès de la science a fait diminuer les maladies, le corps n'est plus méprisable et la réponse à la douleur se traduit par l'amélioration de la vie ici sur la terre».55 On retrouve cette philosophie même dans la déclaration d'indépendance des Etats -Unis avec la «vie, liberté et recherche du bonheur». Il n'est pas moins vrai que ce bonheur reste difficile à atteindre. Nous devons faire preuve de courage, faire des efforts pour y parvenir, être capables de combattre le mal pour améliorer l'espèce humaine. Le mal est indissolublement lié au bien, il est là pour nous permettre de poursuivre l'amélioration vers un monde meilleur. En effet, on constate que les sociétés démocratiques sont devenues «allergiques» à la souffrance notamment si les idéologies et les religions ont perdu de leur importance même si elles continuent à exercer une influence indirecte sur les hommes qui les reproduisent à l'échelle humaine, terrestre.
Ces nouveaux idéaux comportent cependant deux contraintes synthétisées par l'auteur de l'Éuphorie perpétuelle:
*de vouloir proclamer le bonheur ici sur terre, cela veut dire de le matérialiser, de le conceptualiser. C'est dans ce cas un exercice dangereux supposant le risque de déception.
*la pensée laïque ne se contente pas de vague, d'aléatoire. Le bonheur doit être vécu au présent, avoir des effets dans la vie réelle, ce dont les religions n'ont pas été capables.
Le bonheur devient donc un ensemble de joies immédiates, d'histoires et d'accumulations de «petits bonheurs». «Le but de la vie n'est donc plus le devoir, mais le bien-être. Dans ce contexte, chaque petit chagrin nous touche profondément. Nous cherchons à en venir à bout, à mettre à mal tous nos malheurs. Mais cette volonté est illusoire et fausse. En effet, au cours de l'histoire, chaque tragédie, chaque cataclysme nous rappelle qu'il nous est impossible de mettre un terme à nos malheurs. Devant cet échec, et étant privée de «ses habits religieux», la souffrance ne signifie alors plus rien, ne s'explique plus mais se constate».66 Le rôle de la souffrance qui était illustré dans le christianisme par le salut de l'âme n'est plus actuel et cède la place à l'amélioration de la vie humaine, ici sur la terre et non dans l'au-delà. Les grandes idéologies du siècle dernier cherchaient à s'approprier leurs prérogatives aux religions. Malheureusement le bonheur est devenu à présent à peu près l'un des substituts de ces idéologies religieuses.
5. L'expression de la béatitude
Pour Freud, il n'existe pas de bonheur possible mais une satisfaction «épisodique momentanée». Cette dernière évolue à travers la société de consommation et l'aspect individualiste. Ces deux aspects permettent alors un bonheur possible, une félicité, qui se traduit par la société de consommation dans la société occidentale. Ainsi, comme l'affirme Pascal Bruckner, de droit, le bonheur est devenu loi, d'interdit il devient la norme. Le seul mot d'ordre est devenu à présent: c'est à nous de créer le bonheur, de le vouloir, de nous l'imposer. Après la révolte des étudiants français de Mai 68 il y a eu une opposition des jeunes contre le «bonheur tiède» de la société bourgeoise conservatrice et la manifestation du désir de le remplacer par un autre dogme: celui de l'absence d'interdit et par conséquent l'acceptation du plaisir sans limite. Le droit au bonheur devient celui d'un impératif dans la recherche du plaisir illimité. Le bonheur ainsi compris met la liberté au service de celui-ci. L'antagonisme existant entre bonheur et «réussite bourgeoise» ne doit plus exister. Le bonheur est aujourd'hui l'une des conditions de la réussite ou pour mieux dire, s'impliquent réciproquement. Il est quelque chose que l'on me doit et que je me dois à moi-même77. J'en suis pleinement responsable; cela ne tient qu'à moi de programmer et d'accomplir mon bien-être. Le bonheur relève donc de la volonté, de l'effort, du travail à la recherche de la perfection que la médecine esthétique peut nous offrir. Notre «transformation moderne» passe par le corps et non plus par l'âme. Le culte de la perfection du corps à l'aide des opérations esthétiques est devenu une obsession générale. Mais malgré ces efforts et ces progrès scientifiques, des malheurs persistent telles la maladie, la vieillesse, le malaise. Notre volonté et nos efforts ne sont pas suffisants. Nos sociétés parviennent ainsi à créer non pas le malheur, mais des gens malheureux de ne pas être heureux, toujours à la recherche d'une illusion à la façon d'une Fata Morgana. Le malheur est donc toujours là il existe encore, même s'il est nié, renvoyé à plus tard.
6. La banalité de la vie quotidienne
Autrefois, la religion rendait les épreuves et la vie sur terre supportables en attendant la grâce de Dieu et le salut avec l'espoir d'un monde meilleur. L'espoir rendait la souffrance et le malheur tolérables. La fin des idéologies religieuses a introduit un changement dans la mentalité des gens: l'absence du divin oblige les hommes à subir le fardeau de la vie, de s'assumer la responsabilité de l'existence. Aujourd'hui l'homme se retrouve désorienté, confronté à la banalité de cet espace réduit qui est la terre, où l'on est obligé de vivre. La question n'est plus de «comment vivre selon Dieu?» mais de «comment vivre sans Dieu» car dans la vision de certains philosophes «Dieu est mort». Cet «homme sans destin» tente alors de se libérer de l'ordinaire, du quotidien par le biais de deux plaisirs: la griserie, en quête d'une certaine intensité ou bien la grisaille, la jouissance de l'insipide. Désormais, le purgatoire, le paradis et l'enfer sont sur terre et chacun peut les connaÎtre au cours de son existence. Nous sommes condamnés à ne connaÎtre qu'une seule vie, sans promesse d'avenir meilleur. Et ce mal s'étend au sein des démocraties à toutes les populations88. En effet, le malheur existe et l'homme se retrouve seul à subir le poids d'une existence qu'il trouve le plus souvent absurde.
7. Le malheur hors la loi et le crime de souffrir
Pascal Bruckner affirme aussi dans L'Euphorie perpétuelle que «dès le 20ème siècle, on voit éclore la négation du malheur et l'interdit face à la mort. Tout ce qui est du ressort du deuil, de la douleur, de la maladie est considéré comme «hors-jeu», non désirable et passé sous silence. La souffrance ne disparaÎt pas pour autant, mais elle ne doit plus apparaÎtre en public. Nous cherchons à exiler la souffrance, tout comme les souffrants. Au 19ème siècle, la souffrance était indécente. Au 20ème et 21ème siècle, la souffrance est refoulée au nom de la jouissance. Le malheur et la mort deviennent donc des sujets tabous empirant la souffrance endurée par l'individu99». Le paradoxe de la société contemporaine est qu'elle met en évidence davantage la souffrance, en nous occupant exclusivement du bonheur, et en estompant le malheur pour le faire oublier. Les grands changements des siècles derniers, dus aux progrès technologiques ne concernent pas le nombre de maladies, mais la façon de les appréhender. Le fait de ne pas faire la distinction entre les souffrances et les non souffrances voit apparaitre chaque jour de nouveaux malheurs. Etant toujours à la recherche du bonheur parfait nous ne nous sentons jamais assez aimés, récompensés, appréciés. Cette course aux désirs jamais satisfaite s'accompagne de l'effort et du mécontentement permanent. Bref, le malheur ne génère jamais de plaisir; l'enfer contemporain est de ne pas connaÎtre les limites de la douleur. En ce sens, s'est développé dans les pays occidentaux, un véritable «marché» de la souffrance où chacun rivalise dans la course des sociétés des médicaments et des remèdes. Pour répondre à cela, les sociétés occidentales inventent un autre rapport à la souffrance, ce qui veut dire: reconnaÎtre le malheur pour mieux le maÎtriser. Toujours face à ce quotidien morose, nous avons des obstacles à dépasser afin de ne pas sombrer dans l'échec répété ou le malheur insurmontable. On pourrait ainsi payer le prix d'un certain effort, être confronté à une maladie afin de pouvoir éprouver la satisfaction de la victoire dans ce combat avec la souffrance, de la dépasser et se construire ainsi un avenir. Est-ce que c'est encore une illusion, d'autant plus qu'épreuve ne signifie plus aujourd'hui pénitence?
Par conséquent, comme l'auteur nous le suggère, la recherche euphorique du bonheur ne peut être une fin en soi. Après avoir longtemps été l'apanage d'un futur non clairement explicité, on l'impose au présent. On nous impose d'accéder à cette euphorie perpétuelle que semble être le bonheur. Ce dernier, qui autrefois se rapprochait d'une quête spirituelle, devient commun, matérialisable, mesurable. Mais cette conceptualisation du bonheur masque le «côté caché de l'iceberg»: le malheur. En effet, le bonheur ne peut exister et s'approprier que par opposition au malheur. Nos petits bonheurs successifs ne sont possibles que parce qu'ils succèdent à nos maux. La souffrance, la douleur deviennent alors non plus des signes de reconnaissance, d'accession au divin, mais des états reniés, ignorés, preuves de nos faiblesses. Cette analyse de Pascal Bruckner nous amène à une réflexion à la fois sociologique et philosophique et en même temps suscite une attitude critique concernant la recherche obstinée de cette euphorie perpétuelle. Par le positionnement du concept du bonheur à partir de différents repères: passé et futur, laïc et religieux, l'auteur nous offre une clarification de la notion de bonheur au fil des ans et de notre histoire mais en même temps une réflexion critique sur la société contemporaine.
1 Philosophie et spiritualité -lecons de philosophie TPE sergecar.perso.neuf.fr/TPE/.../gai_savoir1.htElle consulté le 10 janvier 2013
2 Idem:sergecar.perso.neuf.fr/TPE/.../gai_savoir1.htElle.consulté le 10 janvier 2013
3 La tyrannie du bonheur obligatoire selon Pascal Bruckner par Fernando Sartorius, mercredi 14 juin 2000, wwwwww..llaarrggeeuurr..ccoomm.
4 ibidem,www.largeur.com, consulté le 10 janvier
5 Cf..P Bruckner dans l'article "Le sanglot de l'homme blanc", Bruckner P., Points, avril 2002 .... Cette époque montre la volonté d'instaurer le bien-être sur terre et place sa confiance dans les pouvoirs croisés et naissants de la science, du commerce et de l'instruction. L'humanité est jugée seule responsable de ses maux, et l'on recherche dorénavant à les vaincre.
..voir: www.com.univ.collaboratif.utils..
6 www.com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw Fiche de lecture A l'attention d'Yvon PESQUEUX / Organisation: modèles et représentations - OR002 DSY 101 & 102 - TT - Dominique MOIRE Année 2005/ 2006 consulté le 10 janvier 2013
7 voir: www.com.univ.collaboratif.utils..p.10
8 Ibidem, p. 12
9 Pascal Bruckner, L'Euphorie perpétuelle: Essais sur le devoir de bonheur, Grasset, Paris, 2000.
REFERENCES
Essais Fourier, Seuil, 1975, présentation de l'oeuvre de Charles Fourier.
Le nouveau désordre amoureux (en collaboration avec Alain Finkielkraut), Seuil, 1977.
Au coin de la rue, l'aventure (en collaboration avec Alain Finkielkraut), Seuil, 1979.
Le Sanglot de l'homme blanc: Tiers-Monde, culpabilité, haine de soi, Seuil, 1983.
La Mélancolie démocratique, Seuil, 1990.
La Tentation de l'innocence, Grasset, 1995 (prix Médicis).
Le Vertige de Babel. Cosmopolitisme ou mondialisme, Arléa poche, 1999.
L'Euphorie perpétuelle: Essais sur le devoir de bonheur, Grasset, 2000.
Misère de la prospérité: La religion marchande et ses ennemis, Grasset, 2002.
La Tyrannie de la pénitence: Essai sur le masochisme Occidental, Grasset, 2006 (Prix Montaigne).
Le Paradoxe amoureux, Grasset, 2009.
Le mariage d'amour a-t-il échoué?, Grasset, 2010.
Le Fanatisme de l'apocalypse. Sauver la Terre, punir l'Homme, Grasset-Fascelle, Paris 2011.
Romans et récits
Allez jouer ailleurs, Le Sagittaire, 1976.
Lunes de fiel, Seuil, 1981 (adapté au cinéma par Roman Polanski).
Parias, Seuil, 1985.
Qui de nous deux inventa l'autre?, Gallimard, 1988.
Le divin enfant, Seuil, 1992.
Les Voleurs de beauté, Grasset, 1997 (prix Renaudot).
Les ogres anonymes, Grasset, 1998.
L'amour du prochain, Grasset, 2005.
Mon petit mari, Grasset 2007.
La maison des anges, Grasset 2013.
Livres jeunesse
Le palais des claques, Points-Virgule Seuil 1986.
Au secours, le Père Noël revient (illustré par Hervé Di Rosa), Seuil 2003.
Sites consultés:
hhttttpp::////ppeerrssoo..wwaannaaddoooo..ffrr//jjaaccqquueess..nimier//ppaaggee5566..htm.
www.com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw Fiche de lecture A l'attention d'Yvon PESQUEUX / Organisation: modèles et représentations - OR002 DSY 101 & 102 - TT - Dominique MOIRE Année 2005/ 2006 consulté le 10 janvier 2013
Philosophie et spiritualité-lecons de philosophie TPE
sergecar.perso.neuf.fr/TPE/.../gai_savoir1.htElle consulté le 10 janvier 2013
Articles de presse:
Le Vaillant, Luc, Hors des pensées battues, Libération.fr, 21 juillet 2000
Pascal Bruckner Il faut soutenir le Pacte de Genève, Marianne, 1er décembre 2003.
Pascal Bruckner, «Punir Milosevic», Le Monde, 8 avril 1994
«En France, ces intellectuels qui disent «oui» à la guerre», Le Monde, 20 mars 2003
Iuliana Pastin*
* Senior lecture Ph.D, - "Dimitrie Cantemir" Christian University, Bucharest.
You have requested "on-the-fly" machine translation of selected content from our databases. This functionality is provided solely for your convenience and is in no way intended to replace human translation. Show full disclaimer
Neither ProQuest nor its licensors make any representations or warranties with respect to the translations. The translations are automatically generated "AS IS" and "AS AVAILABLE" and are not retained in our systems. PROQUEST AND ITS LICENSORS SPECIFICALLY DISCLAIM ANY AND ALL EXPRESS OR IMPLIED WARRANTIES, INCLUDING WITHOUT LIMITATION, ANY WARRANTIES FOR AVAILABILITY, ACCURACY, TIMELINESS, COMPLETENESS, NON-INFRINGMENT, MERCHANTABILITY OR FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. Your use of the translations is subject to all use restrictions contained in your Electronic Products License Agreement and by using the translation functionality you agree to forgo any and all claims against ProQuest or its licensors for your use of the translation functionality and any output derived there from. Hide full disclaimer
Copyright Christian University Dimitrie Cantemir, Department of Education Mar 2013
Abstract
Philosophical theme as well as poetic, sociological and psychological happiness has become synonymous with the search for the absolute, eternal obsession of humanity. As already thought Plato the universal aspiration of the people is to seek happiness. Pascal Bruckner in his philosophical essay "Perpetual Euphoria" performs a critique of this exacerbated research of happiness in the contemporary western society. We try to show in this communication the indirect criticism of the author of this morality dominated by the obsession of happiness as a duty. [PUBLICATION ABSTRACT]
You have requested "on-the-fly" machine translation of selected content from our databases. This functionality is provided solely for your convenience and is in no way intended to replace human translation. Show full disclaimer
Neither ProQuest nor its licensors make any representations or warranties with respect to the translations. The translations are automatically generated "AS IS" and "AS AVAILABLE" and are not retained in our systems. PROQUEST AND ITS LICENSORS SPECIFICALLY DISCLAIM ANY AND ALL EXPRESS OR IMPLIED WARRANTIES, INCLUDING WITHOUT LIMITATION, ANY WARRANTIES FOR AVAILABILITY, ACCURACY, TIMELINESS, COMPLETENESS, NON-INFRINGMENT, MERCHANTABILITY OR FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. Your use of the translations is subject to all use restrictions contained in your Electronic Products License Agreement and by using the translation functionality you agree to forgo any and all claims against ProQuest or its licensors for your use of the translation functionality and any output derived there from. Hide full disclaimer