Abstract: The knowledge conveyed in education today cannot ignore the need for a philosophy of the education. Different disciplines such as pedagogy, didactics, psychology of learning, and many others that are regrouped under the name of Science of Education are not sufficient to explain the meanings of education in the future. The philosophy of education in the future which constitutes a starting point for our analysis involves a critical reflection on the problems of education and on the fundamentals of educational activity.
Keywords: pedagogy, psychology, teaching, education, philosophy, future, critical attitude.
La philosophie commence là où les choses ne vont pas de soi et où tout ce qui était évident pour tout le monde cesse de l'être. Elle commence peut-être avec l'ironie socratique de la connaissance de soi. Alors, la philosophie de l'éducation sera avant tout une interrogation des gens sur les sens profonds du monde et de la vie. Dans ce sens, la philosophie de l'éducation ne peut être approchée uniquement comme un corpus de connaissances mais plutôt comme une remise en question de tout ce que nous savons ou nous croyons sur l'éducation. Comment peut-on caractériser cette approche, car, comme nous le savons, le philosophe n'est pas un connaisseur absolu, mais on peut philosopher en plusieurs directions: art, politesse, science, langage, éducation, droit, religion, pratiquement, aucun domaine n'échappe à l'interrogation philosophique? C'est d'ailleurs ce qui légitime la philosophie de l'éducation. En outre cette interrogation est radicale, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une analyse plus profonde. Pour mieux répondre la question : pourquoi la philosophie de l'éducation il vaudrait mieux tout d'abord éclaircir le sens de l'expression philosophie de l'éducation.
1. Un premier axiome: la philosophie est avant tout un éveil de l'esprit, comme elle a été définie pendant l'Antiquité. Socrate ne craignait pas de dire aux Athéniens qu'il n'arrêtait pas de les réveiller et, qu'en l'envoyant à la mort, ses ennemis ont choisi de rester en état de sommeil tout le reste de la vie, en ajoutant toutefois qu'une vie sans examen, c'est- à- dire sans interrogations «une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue". Héraclite lui-même, il reprochait aux gens de mener même dans un état de veille une vie d'endormis, «mener, tout éveillés, une vie de dormeurs».
Les trois éléments contraires à la vie sont la folie, l'endormissement de l'esprit et la mort comme le remarquait aussi Aristote dans Protreptique: car," pour nous, vivre, c'est, être éveillé" (Rémi Brague, Aristote ou la question du monde, 1991:95)1
Peu sont ceux qui aimeraient être ce que le grand savant des temps modernes appelait «ces morts vivants» dans les termes suivants:
«J'éprouve la plus vive émotion devant le mystère de la vie. Ce sentiment crée le beau et le vrai, encourage l'art et la science. Si l'on ne connaît pas cette sensation on ne peut pas ressentir l'étonnement ou la surprise, l'homme est un mort vivant et ses yeux sont déjà aveugles»2
Donc, la philosophie est un état de veille, une permanente interrogation sur la condition humaine. Nous, les hommes, sommes des êtres extrêmement fragiles, nous naissons vulnérables et nous sommes dans un incessant changement et devenir, dans une permanente transformation.
Quand dans les jardins nait une nouvelle rose, les jardiniers en sont émus et le grand écrivain humaniste Antoine de Saint Exupéry nous le rappelle à la fin de son livre reportage Terre des hommes ou dans Le Petit Prince.
On isole la rose, on cultive la rose, on l'arrose, on la favorise. Mais il n'est point de jardinier pour les hommes.3
A une question banale comme celle-ci: quelle heure est-il? le philosophe répond: Que-ce que c'est le temps? Dans le domaine de l'éducation le philosophe ne se demande pas comment guérir les difficultés de la lecture mais plutôt quelle valeur ou quel sens implique le fait de savoir lire. De nombreux philosophes parmi lesquels Alain, Hannah Arendt dans la Crise de la culture ont réagi en ce qu'ils croyaient que c'étaient des dérives, des écarts par rapport au rôle de l'éducation dans le monde. Ce sont eux qui inspirent aujourd'hui aussi dans la société occidentale, notamment en France, le courant républicain. Les notions de transmissions des connaissances, d'intérêt accru de la philosophie pour l'éducation, d'initiation dans la connaissance, ont été remises en question.
Olivier Reboul, l'auteur du livre "LaPhilosophie de L'Education" a désiré qu'on soumette à l'examen critique certains mots devenus slogans tels que: La Nouvelle éducation, L'Ecole Traditionnelle, la Vie ou L'intérêt pour l'apprentissage. Il a montré qu'on ne pouvait pas se contenter d'opposer l'école moderne à l'école traditionnelle de l'obéissance. Selon le philosophe O. Reboul l'éducation ne peut pas être dépourvue de contradictions que nous ne pouvons ignorer parce que celles-ci constituent exactement les données du problème. Nous éduquons les enfants pour les émanciper, les amener à vivre d'une façon indépendante même si cela suppose que ceux-ci ne peuvent pas agir librement quand ils sont petits, étant donné que nous devons exercer sur eux un travail d'éducation, les protéger, leur apprendre à discerner entre le bien et le mal. L'adulte doit discerner le plus souvent, lui-même, entre ce qui est le mieux ou le pire pour l'enfant ou pour le jeune qu'il doit éduquer. O. Reboul ne repousse donc pas la pédagogie, il comprend l'approcher par ses manières d'applications.
Olivier Reboul (1925-1992) a été professeur de philosophie de l'éducation à l'Université de Strasbourg IL II a écrit surtout sur les slogans, l'endoctrinement, la philosophie de l'éducation, la rhétorique tout comme Kant, Nietzsche, Alain, etc. Il a été aussi préoccupé par l'étude des thèmes concernant certains problèmes de l'éducation tels que: Education selon Alain, Que signifie apprendre? Les Valeurs de l'éducation, etc. Dans le livre La Philosophie de l'éducation est entamée une philosophie qui n'a pas la signification d'un corpus de connaissances mais qui signifie une remise en question de tout ce que nous savons ou croyons savoir sur l'éducation. Cela constitue, du point de vue de l'auteur une interrogation sur les sens et les buts de l'éducation et celle-ci est totale: «totale, radicale et vitale».
Le philosophe didacticien O. Reboul se propose de répondre a la question: qu'est-ce que l'éducation? en partant des trois verbes presque synonymes: élever, c'est-à-dire éduquer, enseigner, transmettre des connaissances à l'école et de former ce qui caractérise tout le reste de la vi: élever, enseigner, former. Le premier renvoie à la famille, le second à l'école, le troisième tend, depuis quelque temps, à se substituer à la notion d'éducation, qu'il s'agisse de formation initiale, professionnelle, tout au long de la vie... Substitution, mais aussi, souvent, «exclusion», ce que déplore O. Reboul qui estime « possible, voire souhaitable, de les unir».4
En ce qui concerne le rapport entre la nature et la culture, la philosophie de l'éducation se propose de répondre à la question qui a obsédé tant de générations: nous naissons hommes, c'est-à-dire ayant des caractéristiques essentiellement humaines ou nous le devenons par l'éducation.
«L'éducation est l'ensemble des processus et des procédés qui permettent à tout enfant humain d'accéder progressivement à la culture, l'accès à la culture étant ce qui distingue l'homme de l'animal"5.
L'éducation se réalise par l'intermédiaire des institutions éducatives: famille, école, université. Nous mentionnons que, bien que la famille ait été longtemps sous-évaluée, elle est quand même celle qui éduque et forme les sentiments du début de la vie. L'école a été longtemps critiquée, elle est pourtant irremplaçable dans le processus éducatif. Voila pourquoi O.Reboul distingue quelques caractéristiques de l'apprentissage scolaire: "le savoir scolaire à long terme, organisé, adapté, argumenté, désintéressé".
Il n'y a pas de société sans école, comme le souligne le philosophe «Hors de l'école, point de salut!» et il faut plaider pour le «tiers milieu» éducatif (mouvement de jeunesse, associations, maisons de la culture...). C'est la raison pour laquelle nous devons plaider aussi pour une troisième voie dans le domaine de l'éducation: celle intégrée dans des mouvements de la jeunesse, dans des associations, dans des maisons de la culture, etc. Qui dit éducation, dit également pédagogie, c'est-à-dire dans un sens classique, l'art d'éduquer et d'enseigner, de transmettre des connaissances aux autres.
En ce qui concerne le thème des valeurs de l'éducation, assez passé sous silence dans le passe récent, il serait bon d'avoir une approche dans une perspective plus actuelle, pendant une période dans laquelle les responsables de l'éducation: parents, professeurs, administration publique, facteurs du pouvoir semblent incertains, voire indifférents par rapports aux valeurs que l'on doit transmettre.
Pour O. Reboul il n'y a pas d'éducation sans valeurs, même si, comme l'affirment certains chercheurs et philosophes, toutes les valeurs dans l'époque contemporaine sont relatives. Le Bien, le Mal, la Justice, etc. peuvent être différemment appréciées en fonction de l'époque, du niveau de développement de la société et du niveau culturel. En même temps, affirmait le philosophe: «la relativité des valeurs n'exclue pas la nécessité de l'éducation». Ce qui est important pour bien comprendre, c'est d'apprécier correctement ce qui vaut la peine d'être enseigné aux jeunes, sans tomber dans l'indifférence ou sans exagérer, en imposant une certaine idéologie.
Eduquer, signifie nécessairement adopter un projet, celui de créer un type d'homme épanoui auquel on aspire. L'éducation est définie moins par un système cohérent de valeurs que par les enjeux plus ou moins contradictoires, en opposition les unes par rapport aux autres. O. Reboul appelle antinomies ces oppositions de thèses et anti thèses telles que: éduquer l'enfant pour lui- même ou pour le monde tel quel, pour la société, etc. En fonction de ces antinomies il y a la possibilité d'une réflexion sérieuse et d'une action en conséquence. La pédagogie n'est pas une technique, mais plutôt un mélange de connaissances scientifiques, d'affirmations philosophiques et de passions car a-t-on le droit de se servir de mensonges pédagogiques, de manipulations?
Cependant, on ne peut pas faire l'éducation sans normes et sans règles, sans modèles. L'enfant apprend à devenir adulte, l'école devenant ainsi une petite société, une démocratie en miniature. Etre adulte, cela suppose être responsable de ses actes, des conséquences de ses actes, être à même d'éduquer les jeunes. L'adulte doit être un exemple, le fonctionnement de l'école doit être basé sur des valeurs telles que: justice, égalité, responsabilité. L'école ne doit pas être réduite à la simple administration ou à des contraintes. Il ne s'agit pas non plus d'indifférence et d'indolence. C'est alors le rôle du philosophe qui doit toujours intervenir pour développer une pédagogie implicite, même si cela concerne des termes très généreux. Nous ne pourrions pas nous prononcer sur la nature des savoirs sans en être conscients de la manière qui nous permet d'y accéder. L'empiriste ne sera pas d'accord avec le naturaliste pourtant leur rôle ne s'exclue pas.
Toutefois, «la relativité des valeurs n'abolit pas l'éducation, mais l'universalité de l'éducation». Il faut se garder, avertit l'auteur, de la confusion entre «relativité» et «relativisme». La première peut être acceptée, le second, pour lui, est, à proscrire.... À cette interrogation, Reboul répond: «Ce qui unit et ce qui libère".6
On impose par conséquent à l'éducateur une éthique. Cette éthique se définit comme une mesure de la responsabilité, de la sollicitude par rapport à l'enfant, au jeune. Ce dernier doit être respecté non seulement comme tout être humain, mais il faut aussi tenir compte que celui-ci a besoin de l'éducateur pour s'humaniser, pour accéder à la liberté intellectuelle et à ses propres responsabilités.
Conclusion
Le problème qui se pose n'est pas seulement la nécessité de l'éducation mais aussi la manière dans laquelle nous éduquons les jeunes et dans notre cas, dans les Universités. O. Reboul souligne un problème de très grande actualité que l'Université est un établissement qui allie l'enseignement Supérieur à la recherche fondamentale et les fonctions sociales tellement nécessaires à la formation des adultes.
Quant à l'université, elle est toujours confrontée à une série de dilemmes: enseignement de la culture ou formation professionnelle? fonction d'enseignement ou de recherche? sélection ou accès pour tous? ... Pour l'auteur, l'université est essentiellement une institution qui réunit «enseignement supérieur», «recherche fondamentale» et fonctions sociales («collation des grades et formation des adultes»7.
La philosophie de l'éducation doit répondre à toutes les provocations du type: Comment pouvons-nous attirer les étudiants pour qu'ils puissent participer avec des arguments au débat des grands problèmes de notre temps? Le rôle essentiel de l'éducation au niveau supérieur, c'est-à-dire dans l'Université est d'apprendre aux jeunes à penser. Les étudiants pourraient ainsi obtenir un diplôme qui leur atteste certaines habilités techniques mais sans avoir développé une certaine manière de penser, ce qui ne caractérise pas une vraie éducation car ils auront peut être du mal à accomplir leur rôle de vrais citoyens. Cette éducation de la pensée constitue un élément fondamental dans la formation de l'esprit critique et de la capacité des jeunes à formuler des jugements de valeur.
1 Rémi Brague, Aristote et la question du monde, Paris, PUF, Coll. Epiméthé, 1991, p. 95.
2 Albert Einstein, Comment je vois le monde, trad. Maurice Solovine et Régis Hanrion, Paris, Flammarion, Champs, 1979, p. 10.
3 Antoine de Saint Exupéry, Terre des hommes, dans "OEuvres, Paris, Gallimard, Pléiade, 1953, p. 260-261.
4 Kimmel Alain, «Olivier Reboul, La Philosophie de l'éducation», Revue internationale d'éducation de Sèvres, 2002, p. 29.
5 Ibidem, 24-25.
6 Kimmel Alain, «Olivier Reboul, La Philosophie de l'éducation, op.cit., p. 26.
7 Ibidem, p.29.
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Référence électronique
Alain Kimmel, «Olivier Reboul, La Philosophie de l'éducation», Revue internationale d'éducation de Sèvres [En ligne], 29 | avril 2002, mis en ligne le 01 avril 2005, consulté le 09 avril 2013. URL: http: / / ries.revues.org/1820
IULIANA PA§TIN*
* Senior Lecturer PhD., The Faculty of Foreign Languages and Literatures, * Dimitrie Cantemir" Christian University, Bucharest, Romania.
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Copyright Christian University Dimitrie Cantemir, Department of Education Sep 2013
Abstract
The knowledge conveyed in education today cannot ignore the need for a philosophy of the education. Different disciplines such as pedagogy, didactics, psychology of learning, and many others that are regrouped under the name of Science of Education are not sufficient to explain the meanings of education in the future. The philosophy of education in the future which constitutes a starting point for our analysis involves a critical reflection on the problems of education and on the fundamentals of educational activity. [PUBLICATION ABSTRACT]
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