Abstract: A serious concern within the territory of the ethics language is represented by the endeavour to continuously clarify even the basic concepts of ethics, morals, and morality. Face to the reality as regards moral philosophy in its wholeness and dynamics, as a very complex and dilemmatic field of knowledge and practice, we have to take into account the temptations to pointing out the significance of its very own terminology. In this paper we aim to emphasize some of the relevant contributions to enlightening us, in a proper way, about a sort of resemanticization especially focused on the above mentioned concepts.
Keywords: ethical language, dilemmatic concepts, ethics, morals, morality
C'est de la prétention même de précision cognitive que relève-t-elle la question de la clarification des concepts fondamentaux pour un domaine d'étude particulièrement complexe et dilemmatique par la nature de la réalité considérée, tel l'éthique - discipline académique axée sur l'investigation de la morale.
Au-delà du fait que, telle qu'Aristote déjà la consacrait, dans son Éthique à Nicomaque : comme domaine du « savoir pratique », ayant comme objet d'étude la morale - expliquée, à son tour, comme sagesse et savoir faire manifestés dans le comportement - le statut de l'éthique en tant que science ou qu'art est toujours disputé, un problème grave, souvent discuté dans les débats actuels dans le domaine, c'est l'absence même d'un accord relatif aux sens des concepts référentiels : éthique, morale, moralité.
Ceux qui se sont préoccupés au langage éthique reconnaissent que plusieurs expressions fonctionnent, provoquant la déroute, quant à ces termes.
On pourrait, certes, fermer un cercle - pernicieusement élargi, en partie - d'une multitude d'acceptions véhiculées, si l'on admettait l'identité dialectique des mots interchangeables : éthique, morale, moralité. Nous nous référons à l'étymologie originaire : le grec q6oç / ethos, que Cicéron traduit par le latin mos, moris; et, intimement lié à celui-ci : moralitas, moralitatis. Les sens sont, pratiquement, les mêmes : comportement, conduite, « habitus louable » ; disons, bref : manière d'être et de devenir dans l'ordre spécifiquement humain.
Une distinction plutôt de nuance nous conduirait vers ce qui est la théorisation du comportement selon le critère vertu-vices et la pratique effective en ce sens. On accepte, par exemple, que la morale se réfère principalement à la théorie sur le comportement humain, à partir de certaines valeurs et principes éthiques ; tandis que la moralité désignerait la morale dans l'acte, la mise en pratique de ces valeurs et principes-là, agir en fonction d'une évaluation de nature éthique.
Quand même, surtout à cause de l'ampleur acquise par ce qui, dans les dernières décennies, a été établi par la dissociation entre une éthique fondamentale / philosophique, d'une part, et une éthique appliquée, de l'autre, les choses se sont compliquées, et la confusion dans l'espace du langage éthique a augmenté.
On constate que, pas rarement, les termes : éthique, morale, moralité comportent, à la fois, mais chez des auteurs divers, une composante axiologique, à dominante aretaique, ainsi qu'une composante normative, expressément déontique. On trouve souvent l'usance pour l'éthique : série de normes et de principes de réglementation du comportement humain ; le terme de morale est lui aussi employé avec le même contenu sémantique. Tout cela, afin de se mettre en opposition avec l'ensemble d'idées, motivations, sentiments, croyances etc., en impliquant également, bien sûr, le troisième terme, la moralité, utilisé aussi confusément.
Le même état de confusion apparaît aussi lorsque, dans l'éthique actuelle, on fait référence, pour établir une distinction, aux niveaux : individuel / personnel / privé et social / de groupe / public. Souvent, avec des sens équivoques dans le jeu des concepts mentionnés.
Par besoin de clarifier en quelque mesure les termes-clés de l'éthique, il apparaît que, bien au contraire, les nombreuses prises de position obscurcissent plutôt que d'éclaircir dans la direction de la représentation - principalement mentale - des concepts, comme il arrive, par exemple, dans les arts : il y a plus d'obscurité que de clarté.
Quelques exemples, choisis de la multitude des ouvrages sur ce thème, seront éloquents.
Mais il convient de mentionner d'abord les efforts d'un auteur contemporain, venu de l'espace des préoccupations pour les fondements philosophiques de la science cognitive et, corrélativement, de l'intérêt pour la théorie de la représentation mentale: Stephen P. Stich - professeur à l'Université Rutgers, de New Jersey, États-Unis.
Dans son étude parue en 1993, "Moral Philosophy and Mental Representation", Stich insiste sur la « signification morale » des diverses situations de vie liées aux problèmes moraux contemporains. On prend pour exemple le processus de différenciation entre les divers cas soumis au jugement éthique : d'une part, la question des droits des animaux ; d'autre part, le droit des êtres humains de se procurer la nourriture en procédant (aussi) à l'abattement des diverses créatures non-humaines (la consommation de viande). La question qui s'impose est : dans des situations pareilles, sommes-nous en face du bien ou du mal moral?
L'auteur cité ne tient pas à y donner une réponse, il est plutôt préoccupé par l'effort de « catégoriser » les notions à prétention de « concepts » pour le langage éthique. Stich observe qu'« un concept consiste en une série de traits qui le caractérisent le mieux, soit par les éléments prototype d'une catégorie, soit par ce qu'une approche exemplaire pourrait nous dire à propos de la représentation conceptuelle »1. Un consensus fonctionnerait - dans la sphère du langage éthique - relatif au fait qu'« une représentation conceptuelle est une entreprise complexe qui combine des prototypes ou des exemplaires à des traits plutôt théoriques que fondées sur ce qui est d'évident au moyen de l'observation ». D' où il résulte que « la démarche empirique jouerait un rôle très réduit, voire nul, dans le processus de la délimitation conceptuelle »2 Au fond, il s'agit de ce que la littérature de spécialité a consacré, dans le sens que les jugements moraux dérivent d'un système de règles ou de principes qui précisent une typologie d'actions considérées comme justes ou injustes, permises ou interdites etc. Certes, il faut des construits théoriques éclairants ; et même une analogie entre la grammaire et l'éthique arriverait à propos - dans l'ouverture sémantiques opérée par John Rawls3. En évoquant le fameux penseur nord-américain, Stich se prononce pour un savoir grammatical qui assurerait la systématisation de la science et l'élaboration de structures mentales qui engagent des savoirs, mais aussi des croyances, des savoir-faire, des habiletés4.
Une telle position peut être valorisée de manière efficace dans l'effort de clarification des concepts de référence dans l'éthique, à commencer par les notions mêmes de : éthique, morale et moralité, autour desquels on exprime des opinions diverses, sans qu'il y ait un accord unanime relatif à leurs acceptions.
On assiste à une permanente resémantisation des termes de l'éthique.
Dans les dernières environ quatre décennies, ce problème est devenu plus grave, dans le contexte des évolutions au niveau global. Le tournant technologique, de la machine aux finances et à l'information ; la crise morale - similaire, en maints aspects, à celle de l'époque hellénistique - et l'affirmation des particularités de la société postindustrielle, informationnelle, digitale, de consommation, ainsi que de la clamée société « de la connaissance appuyée sur des valeurs éthiques » (!), des services, du spectacle, de la société soi-disant transparente; en même temps, des particularités d'un cadre social chaotique et étrange des « tribus postmodernes », avec le glissement d'un congru rationalisme vers un sensualisme excessif de plus en plus évident, valorisé par la « communauté » sous la magie de l'expérience du bizarre communément éprouvé5 etc., tout cela a apporté au premier plan la vérité conformément à laquelle les problèmes majeurs de l'éthique sont permanents, et il faut les traiter et les solutionner / les dépasser en fonction du contexte, de la situation morale concrète ; le besoin de réaffirmer l'être moral devient évident. Ainsi, de l'horizon de l'étude de l'éthique - qui s'avère être cause et conséquence pour le développement / l'accomplissement spécifiquement humain -, il devient aussi évident qu'il faut clarifier les concepts avec lesquels elle opère.
Comme dans tout cadre de référence - dans le monde auquel nous avons l'accès, dans les manifestations de la vie en son intégralité -, on se heurte au fond au « théorème de l'impossibilité » de Kenneth J. Arrow6, dans le sens que, voilà, la construction d'un discours exige, en même temps, un caractère succinct et d'éviter l'ambiguïté. Une variété de facteurs entrent en jeu, dans la tentative même de capter le sens des concepts de l'éthique ; on identifie, d'une part, des éléments de continuité, d'accord, de cohésion, de coopération ; d'autre part, des éléments qui se sabotent réciproquement, de conflit, de dissociation, de désaccord, de sorte que, peut-être plus que dans tout autre domaine de la recherche socio-humaine, on a à reconnaître la situation de dynamisme et d'activation du dilemmatique, de manifestation de la bipolarité de tout ce-qui-est-vivant et, donc, de l'importance de la recherche de l'équilibre. Il est question, bien sûr, de l'équilibre fragile, mais optimal ; celui-là de la mise des contraires dans la position de compromis louable et efficace - en dernière instance, circonscription du concept-noyau même de l'éthique, à savoir la vertu, tel que consacré dans l'histoire de la philosophie morale sur le trajet de la théorie de la voie médiane, depuis Aristote jusqu'à Stéphane Lupasco dans son ouvrage de maturité L'homme et ses trois éthiques (1986).
D'importants théoriciens contemporains, comme par exemple André Comte-Sponville, John Deigh, Alasdair MacIntyre, Robert Misrahi, Paul Ricoeur, Joseph Selling, Peter Singer se sont préoccupés, de prédilection, à trouver une translation plus adéquate des conceptsclés du langage éthique, en laissant ouvertes, quand même, les nuances dans l'interprétation. En assumant les différences, il convient de garder le cadre commun et de ne pas exagérer du côté des ruptures jusqu'à engendrer des oppositions conceptuelles.
Sur les significations similaires des termes : éthique, morale et moralité, depuis les temps les plus anciens et jusqu'à présent, parlent aussi les grands dictionnaires de spécialité. Dans The Cambridge Dictionary of Philosophy, par exemple, l'article signé par John Deigh précise que : « l'éthique est l'étude philosophique de la moralité. Le mot est souvent employé avec le sens de moralité, pour désigner l'objet d'étude de cette discipline. On l'utilise parfois au sens étroit, pour désigner les principes moraux d'une tradition particulière, d'un groupe ou d'un individu (i.e. l'éthique chrétienne et l'éthique d'Albert Schweitzer)"7.
Il faut mentionner ici la délimitation du concept d'éthique, telle que formulée - de manière ample et fondamentale, oserions-nous dire, vu la large sphère qu'elle couvre - Albert Schweitzer, depuis les premières décennies déjà du XXe siècle : « Dans un sens général, l'éthique est le nom que nous donnons à notre préoccupation pour le bon comportement. Nous nous sentons obligés à considérer non seulement notre bien-être, mais aussi celui des autres et de la société, comme un tout »8.
Mais, fermons cette boucle de l'incertitude sur les acceptions des concepts du langage éthique, en portant à l'attention une contribution que nous considérons comme être tant soit peu éclaircissante. Dans un ouvrage écrit « dans le même esprit philosophique que les Méditations de Marc-Aurèle, les Aphorismes de Schopenhauer ou Sur le bonheur d'Épicure »9, Joseph-Maria Bochenski, arrivé à la pleine maturité de la connaissance, de la compréhension, de l'expérience accumulée jusqu'à l'admirable âge de 90 ans, a insisté, lui aussi, sur les concepts de morale et éthique. Il l'a fait peut-être à cause de la nécessité que le logicien ressent d'apporter certaines clarifications dans l'espace de la terminologie essentielle de la philosophie morale, trop affectée par les confusions ; d'où la difficulté d'arriver à une représentation morale pertinente du langage éthique et, en conséquence, de comprendre de façon adéquate et d'opérer avec des notions « claires et distinctes » - pour parler dans les termes de Descartes.
La distinction entre les deux concepts - sur lesquels les philosophes contemporains s'accordent pourtant en quelque mesure - est mise en évidence par Bochenski par une série d'affirmations, argumentées à l'aide d'exemples éloquents. Le célèbre penseur d'origine polonaise souligne le fait que le terme de morale désigne « un ensemble de lois », respectivement, de normes à caractère catégorique, par rapport auxquelles « nous avons l'impression qu'on nous impose quelque chose, nous sentons qu'il ne nous est pas permis d'agir autrement »10. Il s'agit de « lois morales », comme : « a) Sauve un enfant qui se noie! b) Ne tranche pas le cou à ta mère qui dort! ». De pareilles expressions impératives n'ont presque plus besoin d'une explication, car elles sont évidentes au raisonnement le plus élémentaire. Des énoncés tels ceux mentionnés - des obligations, essentiellement - sont, selon Bochenski, des « cryptolois » ; « elles ne sont pas vérifiables de façon intersubjective » ; d'où l'auteur conclut que « la morale n'est et ne peut pas être une science ». À la différence de la morale, bien qu'étroitement liée à celle-ci, l'éthique « est une science et une partie de la philosophie scientifique », étant « un ensemble de propositions, et non de lois donc, concernant la morale »11. Dans une telle acception, Joseph-Maria Bochenski arrive à réitérer un aspect significatif pour les tentatives d'appréhender, avec précision, les concepts discutés, en (r)apportant à l'attention, en quelque sorte, une question majeure, que l'histoire de l'éthique avait imposée depuis l'Antiquité déjà ; à savoir, le fait que l'éthique couvre le champ de la connaissance théorique sur la morale, cette dernière signifiant, à proprement dire, expérience, vécu, continuel exercice vers le devenir spécifiquement humain. C'est, en somme, une doctrine transmise depuis le socrato-platonisme - voir les Dialogues centrées sur l'importance de connaître la justice, le courage, la duplicité, l'amitié, l'amour, le bien et le mal -, complétée par Aristote avec l'idée relative à l'implication de la volonté., en plus de la connaissance sur ce qui est le bien, afin de le pratiquer également, de sorte que l'homme devienne à la fois vertueux - espace d'étendue de la morale. Bochenski souligne : « L'éthique est sans importance pour la vie ; elle n'est importante que pour la philosophie, à la différence de la morale, qui est indispensable à la vie »12. Affirmation, sans doute, discutable.
Avec ces marginalia à la réflexion sur les concepts de l'éthique, il nous reste de faire, à chacun d'entre nous, le choix de l'usage le plus justifié des termes essentiels, toujours conscients du fait que la sphère d'englobement reste sous le signe de l'incertitude ; à cause, aussi, de la réalité que, au fond, des valeurs et des principes universellement reconnus peuvent être appliqués et valorisés en sens positif, du côté du progrès - individuel et communautaire -, dans le plan des intérêts et des aspirations humain, mais compte tenu aussi de la préoccupation, du respect et de la responsabilité envers la protection du milieu entier de la vie. Bref, pour l'usage efficient et efficace des meilleurs résultats avec le moins de coûts, ainsi que de l'instauration d'un accord sage entre les participants à la communication sociale, par des raisons éthique, au profit de ce qui compte le plus : la santé et la sécurité de la vie dans son ensemble.
1 Stephen P.Stich (1993). "Moral Philosophy and Mental Representation", dans M. Hechter, L. Nadel & R.E. Michod (eds.), The Origin of Values. New York: Aldine de Gruyter, p. 223. La traduction des citations nous appartient.
2 Ibidem, pp.224-225.
3 Voir John Rawls (1971). A Theory of Justice. Cambridge, MA: Harvard University Press.
4 Stephen P. Stich, op.cit., p. 228.
5 Voir Michel Maffesoli (2007). Le réenchantement du monde. Une éthique pour notre temps. Paris: Edition de La Table Ronde.
6 Voir Kenneth J. Arrow (1963). Social Choice and Individual Values, 2nd ed. New Haven and London : Yale University Press.
7 John Deigh (1995). "Ethics", dans Robert Audi (ed.), The Cambridge Dictionary of Philosophy. Cambridge, MA: Cambridge University Press, p. 244. La traduction nous appartient.
8 Voir Albert Schweitzer (1946). The Philosophy of Civilization. Book II: Civilization and Ethics, 3rd edition. London: Adam and Charles Black Publishers. La traduction nous appartient.
9 Kornelius Politzki (2000 / 2011). "Préface", dans Joseph-Maria Bochenski, Manual de întelepciune pentru oamenii de rând [Podrecznik madrosci tego swiata]. Traduction par Mircea Petean. IVe édition. Cluj-Napoca: Limes, p. 7.
10 Joseph-Maria Bochenski (2011). Manual de întelepciune pentru oamenii de rând [Podrecznik madrosci tego swiata], op.cit., pp. 84, 85. Nous traduisons.
11 Ibidem, pp. 85; 88; 90.
12 Ibidem, p. 91.
REFERENCES:
Arrow, Kenneth J. (1963). Social Choice and Individual Values, 2nd ed. New Haven and London : Yale University Press.
Bochenski, Joseph-Maria (2011). Manual de întelepciune pentru oamenii de rând [Podrecznik madrosci tego swiata]. Traduction par Mircea Petean. IVe édition. Cluj-Napoca: Limes.
Deigh, John (1995). "Ethics", in Robert Audi (ed.), The Cambridge Dictionary of Philosophy. Cambridge, MA: Cambridge University Press.
Maffesoli, Michel (2007). Le réenchantement du monde. Une éthique pour notre temps. Paris: Edition de La Table Ronde.
Rawls, John (1971). A Theory of Justice. Cambridge, MA: Harvard University Press.
Schweitzer, Albert (1946). The Philosophy of Civilization. Book II: Civilization and Ethics, 3rd edition. London: Adam and Charles Black Publishers.
Stich, Stephen P. (1993). "Moral Philosophy and Mental Representation", in Michael Hechter, Lynn Nadel & Richard E. Michod (eds.), The Origin of Values. New York: Aldine de Gruyter, pp.215-228.
CARMEN COZMA*
* Carmen Cozma ( [Ml)
Department of Philosophy, "Alexandra loan Cuza" University of Iasi, Romania
e-mail: [email protected]
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